Abraham Toro en met plein la vue à son nouveau gérant
Depuis son arrivée à Seattle, le Québécois conserve une moyenne au bâton de ,429
AGENCE QMI | Emballé par les récents succès d’Abraham Toro, le gérant des Mariners de Seattle, Scott Servais, estime que l’ajout du Québécois est venu transformer passablement la formation en attaque de son équipe.
« Je suis tellement excité par notre formation, plus qu’à n’importe quel autre moment depuis le début de la saison. En plaçant Toro au cinquième rang, on arrive avec des jeunes joueurs vraiment bons en haut du rôle offensif et nous avons maintenant une réelle profondeur », a indiqué Servais, selon des propos rapportés sur le site web du baseball majeur.
« En ayant un frappeur ambidextre dans le milieu d’une formation offensive dans le baseball majeur, c’est un atout fantastique, a par ailleurs ajouté le gérant, en parlant du Québécois. La beauté de tout ça, c’est qu’il n’a que 24 ans. Il y a encore beaucoup à venir. »
Hier après-midi, Toro a encore été inséré au cinquième rang de la formation à l’attaque.
Malgré un simple de sa part en trois présences officielles au bâton et l’ajout d’un but sur balles, les Mariners ont subi une défaite de 4 à 3, en Floride, contre les Rays de Tampa Bay.
DIFFICILE À AFFRONTER
Au terme de cette partie, Toro maintient néanmoins une moyenne au bâton de ,429 (12 en 28) depuis son arrivée avec les Mariners, le 27 juillet. Il a notamment frappé trois circuits en huit rencontres avec le club de Seattle.
« C’est merveilleux de venir ici et d’avoir la chance de jouer à chaque jour, a pour sa part mentionné Toro, cité également sur le site web de la MLB. Je peux démontrer le type de joueur que je peux être. »
En défensive, le Québécois a surtout été utilisé au deuxième but jusqu’à présent par Servais. Le plus important, c’est qu’il continue de s’imposer au bâton, lui qui a atteint les sentiers à chacun des huit matchs qu’il a disputés avec les Mariners, obtenant un taux de présences de ,500.
« Toro a un tempérament très calme, a observé Servais. Quand il entre dans la boîte des frappeurs, il n’est pas pressé. Il connaît la zone des prises, il fait confiance à ses habiletés et à son jugement. En tant que frappeur ambidextre, c’est un gars difficile à affronter. »