Les candidats à la mairie sont sur la ligne de départ
La campagne électorale municipale est officiellement lancée à Montréal
Après des mois de précampagne, les prétendants à la mairie de Montréal sont officiellement sur la ligne de départ, alors que la campagne électorale municipale débutait hier.
« On est gonflés à bloc, et je suis heureuse d’être là », s’est exclamée la mairesse sortante, Valérie Plante, qui avait réuni son équipe de Projet Montréal pour officialiser le lancement de sa campagne.
Entourée de ses candidats à la mairie pour les 19 arrondissements montréalais, elle s’est présentée aux médias, hier matin.
« Même si la COVID a ralenti nos ambitions, je suis très satisfaite de notre bilan », a souligné M/Plante, qui a fait un retour sur ses quatre années au pouvoir.
En 2017, elle avait fait campagne autour de sa promesse phare de la ligne rose. Cette fois, par contre, Mme Plante prévoit dévoiler ses principaux engagements en temps et lieu. « On a hâte de présenter la plateforme. Ça ne saurait tarder, mais on va garder des “punchs” sur ce qui s’en vient », a-t-elle dit, en ajoutant toutefois que la mobilité et le transport demeurent des priorités pour son parti.
CODERRE DÉPOSE SA CANDIDATURE
De son côté, Denis Coderre avait convoqué les médias en début d’après-midi, devant l’hôtel de ville de Montréal, pour le dépôt officiel de sa candidature. Quatre ans après sa défaite aux élections, il tentera de reconquérir la mairie.
« C’est émouvant, parce que ça fait partie de mon propre processus personnel de résilience. J’ai toujours aimé avec passion cette ville, j’ai toujours aimé la politique et j’ai toujours aimé les gens », a confié M. Coderre.
Pour lui, l’un des enjeux importants de la campagne électorale sera la sécurité publique, alors que les coups de feu se multiplient dans la métropole. « Montréal est une ville qui a perdu sa sécurité présentement », croit-il.
Il devait rassembler l’équipe d’Ensemble Montréal en soirée, hier.
Plus tôt hier, Balarama Holness avait également réuni ses troupes de Mouvement Montréal pour officialiser son départ.
« On est ici pour amener de nouvelles idées, et des candidats qui ne se sentent pas représentés par les autres partis. Ce sont des personnes qui veulent s’engager pour leur communauté », a souligné M. Holness.
Il se définit lui-même comme étant l’option de la « troisième voie » pour ceux qui souhaitent une alternative à Mme Plante et à M. Coderre.
UNE CAMPAGNE D’IDÉES ?
Valérie Plante a souligné qu’elle s’attendait à une campagne basée « sur les idées ».
Néanmoins, une grande partie de son allocution était consacrée à dépeindre son adversaire, Denis Coderre, comme étant le candidat « du passé ».
« On avance avec Projet Montréal, ou on recule avec [Denis Coderre] », a notamment attaqué Mme Plante, qui a également remis en doute les raisons de son retour en politique. « C’est l’homme du passé qui se représente à nouveau, sans vision et sans plan », a-t-elle renchéri.
Informé de ces attaques, M. Coderre n’a pas souhaité répliquer. « Je n’ai pas de temps à perdre à traiter les autres de noms. On va être factuel », a-t-il affirmé, bien qu’il ait néanmoins critiqué le bilan de l’administration Plante lors de ses quatre années au pouvoir.
De son côté, M. Holness a dit s’attendre à une campagne positive.