Le Journal de Montreal

Anaïs Favron amoureuse de Passe-Montagne

- YAN LAUZON

Alors qu’Anaïs Favron n’était qu’une enfant, le petit écran a été synonyme d’amour, de lutte et de tribulatio­ns sentimenta­les. Aussi, c’est en regardant un téléroman québécois très populaire, il y a 30 ans, qu’elle a eu des envies de jeu. Anaïs, quelles émissions jeunesse vous ont marquée et pourquoi ?

Je suis de la génération Passe-Partout, alors ç’a été ma première passion télévisuel­le. J’étais en amour avec Passe-Montagne, avec qui je rêvais de me marier plus tard et de vivre dans un vaisseau spatial en moustiquai­re. J’ai eu l’occasion de lui en parler quand je suis entrée dans la LNI alors que j’avais 20 ans, mais finalement nous ne nous sommes jamais mariés et je n’ai toujours pas de vaisseau spatial en moustiquai­re.

Quels sont vos plus beaux souvenirs télé liés à l’enfance ?

Vu mon âge avancé (rire), nous n’avions à la maison qu’une seule télévision, et il fallait se lever pour aller changer les postes directemen­t sur l’appareil : 2, 10, U17 et U35. On ne pouvait regarder qu’une seule émission à la fois, et je me souviens de mes soirées à regarder Des dames de coeur, collée sur ma mère. Je ne comprenais rien à l’émission, mais c’étaient des moments calmes en famille, à mépriser Jean-Paul Belleau.

Regardiez-vous beaucoup la télé lorsque vous étiez toute jeune ?

Pas énormément, car on était plutôt du genre à jouer dehors et je m’entraînais beaucoup. Mais j’ai plusieurs souvenirs de jeunesse, comme regarder la lutte de la WWF avec mes frères, déplacer les coussins des divans pour se faire un ring et pratiquer les marteaux-pilons, une activité qui se terminait 100 % du temps en chicane. Très jeune, je me souviens que le piano était dans le salon et qu’entre les petits bonshommes du samedi matin, j’allais jouer les tounes des émissions au piano, comme Calimero, Candy, Le petit castor et Démétan.

Y a-t-il un personnage qui vous a influencée ?

J’ai été beaucoup marquée par Les filles de Caleb. J’avais lu les livres et j’avais été marquée par les rôles féminins forts et les robes d’époque ! C’est en voyant la scène où Antoinette se fâche contre Émilie en brisant sa robe que j’ai voulu devenir comédienne…

Quel univers vouliez-vous faire découvrir à votre fils, Sacha (22 ans) ?

Mon enfant étant maintenant un adulte, je le laisse faire ses choix ! Mais j’avoue que je lui ai un peu imposé ma nostalgie. Il a regardé les vieux Passe-Partout chez mon père qui avait les cassettes VHS et on a regardé évidemment les Contes pour tous puisque son père [Vincent Bolduc, NDLR] en avait fait deux. Mais on a plongé ensemble dans l’univers de Caillou, ça le rendait tellement heureux ! Il n’a pas été très longtemps dans l’enfance lui non plus. C’est un passionné de mangas japonais et de science-fiction, j’ai dû le suivre là-dedans !

Anaïs Favron est à la barre de la compétitio­n La course aux vacances qu’on peut voir tous les mercredis à 21 h, sur Évasion. Elle coanime également en alternance le rendez-vous Tout le monde en parle le dimanche, à 20 h, sur ICI Télé.

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