L’inclusion au coeur des préoccupations
Ce thème a occupé le débat pour la mairie d’hier
Reconnaissance du racisme systémique, représentativité des jeunes et de la diversité au sein des institutions, accessibilité universelle aux services de la Ville: le thème de l’inclusion a été au coeur du débat entre les candidats à la mairie de Montréal dédié aux préoccupations de la jeunesse qui se tenait hier soir.
S’exprimant en deuxième, tout juste après Gilbert Thibodeau du parti Action Montréal, qui a martelé que tout un chacun devait pouvoir se « sentir Montréalais »,
Denis Coderre a soutenu que l’inclusion passait d’abord et avant tout par le « vivre ensemble ».
Le chef d’Ensemble Montréal a également rappelé qu’en plus de sécuriser la Ville, doter les policiers du SPVM de caméras corporelles pourrait servir à combattre le racisme et le profilage.
Valérie Plante a pour sa part mentionné l’importance d’inclure les Premières Nations dans le processus de réconciliation et de rapprochement entre les communautés.
La mairesse sortante a donné l’exemple du changement de nom de la rue Atateken, anciennement Amherst, qui a été choisi par des représentants autochtones.
Balarama Holness, chef du parti Mouvement Montréal, a quant à lui soutenu que son parti n’instrumentalisait pas les candidats issus de la diversité – ce qu’il avait reproché à son ancien parti, Projet Montréal, après les dernières élections – et que sa formation était « 100 % diversité ».
LOGEMENT
Tous les candidats s’entendent sur l’importance du logement social et abordable sur l’île. L’ancien maire Coderre s’est engagé à construire 50 000 logements sociaux d’ici quatre ans, avec comme objectif d’y inclure 2000 logements étudiants.
La mairesse sortante, Valérie Plante, a promis d’agir contre les propriétaires qui font des « flips » immobiliers et de se battre pour le droit de préemption, une manière efficace, selon elle, de mettre la main sur des terrains pour y installer du logement abordable.