Le Journal de Montreal

De grands espoirs pour Dubois

Le patineur courte piste est en pleine confiance pour la prochaine Coupe du monde

- RICHARD BOUTIN

MONTRÉAL | Auteur de quatre victoires aux nationaux en août dernier à Montréal et couronné du titre au cumulatif, Steven Dubois veut poursuivre sur sa lancée.

Cette performanc­e tombait à point pour le patineur de 24 ans qui n’avait pas connu un championna­t mondial à la hauteur de ses attentes.

« Même si les circonstan­ces ne m’étaient pas favorables puisque j’ai attrapé la COVID-19 avant les mondiaux, mes performanc­es aux Pays-Bas m’ont ramené sur terre, a illustré Dubois. Je n’ai pas très bien patiné, je n’avais pas la forme nécessaire et mes espoirs ont été détruits. Cet été, j’ai tout donné à l’entraîneme­nt pour atteindre le niveau souhaité même si ce ne fut pas toujours facile parce que je ne gagnais pas souvent. »

Dubois a développé une nouvelle stratégie en plus de se concentrer davantage sur son épreuve de prédilecti­on.

« Mon entraîneur m’a surpris en me demandant de me concentrer sur le 500 m, a-t-il souligné. Nous avons coupé certains entraîneme­nts de 1500 m. Le 500 m est l’épreuve dans laquelle j’ai le plus d’aptitudes. Au national, j’ai gagné les deux 1000 m en prenant les devants et en tirant des tours au lieu de rester en arrière comme j’avais l’habitude. J’ai de grands espoirs pour la Coupe du monde. »

Sébastien Cross est ravi des progrès de son protégé.

« Aux nationaux, Steven a gagné en confiance et il courait davantage en avant, ce qui lui manquait, a expliqué l’entraîneur d’origine française. Il reste maintenant à reproduire le tout sur la scène internatio­nale. Sur 500 m, il possède vraiment de bonnes qualités et il pourrait surprendre sur 1000 m et 1500 m ».

RETOUR EN SANTÉ

De retour à plein régime sur ses longues lames depuis le 7 septembre, Charles Hamelin assure qu’il n’a conservé aucune séquelle de ses deux chutes qui ont ruiné ses nationaux.

« Ma commotion cérébrale est derrière moi, a affirmé le vétéran de l’équipe canadienne. À mon retour, je suis tombé deux fois et je n’ai rien ressenti. Ça m’a mis en confiance de tomber et de n’avoir aucune séquelle. »

Écarté des nationaux après seulement deux courses, Hamelin a hâte de reprendre le collier.

« Pour un patineur, c’est la chose la plus difficile de ne pas pouvoir s’exprimer sur la glace, a-t-il résumé. C’est la pire chose qui pouvait m’arriver de faire seulement deux courses au championna­t canadien. Parce que j’ai moins de courses dans le corps, je devrai miser sur mon expérience en Coupe du monde. Mes temps sont bons et j’ai juste hâte de voyager et de m’amuser avec les gars. Avec tous les jeunes qui sont arrivés et qui travaillen­t comme des vétérans, nous avons une équipe qui a le goût de gagner et de montrer ce qu’on peut faire. »

DÉCEPTION

Si Dubois a brillé aux nationaux, il en va autrement pour Maxime Laoun qui entend bien se reprendre en Coupe du monde.

« C’est clair à 100 pour cent que je vais être à un niveau supérieur, a-t-il affirmé. Aux nationaux, on s’attendait que je récolte de bons résultats parce que pour la première fois je n’étais pas le négligé. Il y avait une pression supplément­aire. J’aurais aimé mieux la gérer, mais tu dois vivre cette expérience pour la comprendre. »

Qualifié uniquement pour le 500 m lors des deux premières étapes de la Coupe du monde, Laoun veut prendre du galon.

« Je veux patiner le plus de distances possible. L’équipe n’est pas encore officielle et je veux me qualifier pour d’autres épreuves en prévision des deux dernières Coupes du monde. »

 ?? PHOTOS AGENCE QMI ?? Steven Dubois lors des qualificat­ions du 1000 m courte piste à l’aréna Maurice-Richard de Montréal, en novembre 2019. En mortaise, on peut voir le patineur s’adresser aux journalist­es hier.
PHOTOS AGENCE QMI Steven Dubois lors des qualificat­ions du 1000 m courte piste à l’aréna Maurice-Richard de Montréal, en novembre 2019. En mortaise, on peut voir le patineur s’adresser aux journalist­es hier.

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