Gruden puni par les Buccanneers
AGENCE QMI | Les Buccaneers de Tampa Bay ont retiré Jon Gruden de leur cercle d’honneur, hier.
Celui-ci a quitté son poste d’entraîneur-chef des Raiders de Las Vegas après que des courriels haineux qu’il a envoyés au cours des sept dernières années eurent été dévoilés au grand public, lundi.
L’ancien pilote a remporté un Super Bowl, en 2003, à la barre de la formation floridienne. Il possède également le record de victoires de l’équipe, avec 57, mais ses actions ont lourdement entaché son héritage.
« Les Buccaneers de Tampa Bay ont priorisé les changements à impact positif dans le domaine du racisme, de l’égalité des sexes, de la diversité et de l’inclusion depuis plusieurs années. Bien que nous reconnaissions la contribution de Jon Gruden sur le terrain, ses actions vont à l’encontre de nos valeurs organisationnelles. Il ne fera donc plus partie du cercle d’honneur des Buccaneers », a partagé l’équipe via un communiqué.
UN SPORT SECOUÉ
Plusieurs athlètes et membres de la communauté ont été appelés à réagir, mais le quart-arrière vedette des Packers de Green Bay, Aaron Rodgers, a résumé l’essentiel d’une réaction propice à la situation.
« Ces opinions n’ont pas leur place dans le sport. Cette merde ne vole pas haut », a dit Rodgers, au balado Pat McAfee Show.
D’autres sont restés un peu plus évasifs – ou polis – par rapport à la controverse.
« Je suis attristé pour l’organisation des Raiders. Je suis attristé pour les personnes que ça a offusquées et pour le coach Gruden. C’est un commentaire désolant », a pour sa part mentionné l’instructeur-chef des Steelers de Pittsburgh, Mike Tomlin.
Et il y en a qui sont passivement venus à la défense de Gruden et ses acolytes, comme le propriétaire des Cowboys de Dallas, Jerry Jones.
« Je connais ces personnes. Je connais ceux sur qui vous avez lu, a dit Jones, à une émission de la chaîne radiophonique 105,3 The Fan. Ce sont de grands partisans de notre jeu, qui l’ont magnifiquement représenté à maintes reprises. Certainement, il faut reconnaître qu’on est sous les projecteurs et qu’on doit surveiller notre manière de s’exprimer. Je n’ai pas de position à donner d’un côté ou de l’autre. Du point de vue de la contribution, je sais qu’on est tous responsables de nos actions. J’arrêterai mon commentaire là. »