Encore en progression
À sa deuxième saison dans la LNH, Nick Suzuki a terminé l’année avec 41 points, dont 15 buts, en 56 matchs. À 21 ans, il était en route vers une production de 60 points dans une campagne typique de 82 rencontres.
Il n’y a pas de doute. Le numéro 14 a un beau potentiel offensif. Mais il ne se limite pas uniquement à cela. Autant Claude Julien, Kirk Muller que Dominique Ducharme l’ont décrit comme un joueur de centre intelligent et responsable défensivement. Un peu dans le moule d’un Patrice Bergeron, l’une des inspirations de jeunesse de Suzuki.
Aujourd’hui âgé de 22 ans, Suzuki sera encore une fois le premier centre du CH. En début de saison, il patinera aux côtés de Tyler Toffoli et de Cole Caufield, deux dangereux marqueurs.
Le natif de London pourrait-il envisager une saison de 70 points et plus ?
« Oui, je crois que c’est possible, a répliqué Toffoli, hier. Nous avons assez de talent pour l’aider. Cole et moi jouerons avec lui et nous voudrons rester à ses côtés. Il y a de la profondeur à l’aile. Dom [Ducharme] ne serait pas trop nerveux à l’idée de modifier les trios. Si notre jeu en supériorité numérique clique, je crois que c’est clairement possible pour lui d’atteindre les 70 points. »
Également questionné sur la possibilité d’une saison de 70 points pour son jeune protégé, Ducharme a gardé sa vision d’entraîneur. « Je n’aime pas beaucoup mettre des chiffres, a-t-il mentionné. Il y a plusieurs choses qui peuvent influencer une saison. Mais on pense qu’il continuera à grandir. Il apporte des choses aussi à l’extérieur de la feuille de pointage. »
PAS JUSTE LES POINTS
Suzuki a également insisté sur la notion de la croissance.
« Je veux poursuivre ma progression. Je m’améliore tous les ans depuis mes années dans le junior. Comme joueur, je reste un gars en croissance. Les dirigeants ont vu la même chose en moi. »
« Je sais ce que je peux apporter à l’équipe, a-t-il poursuivi. Je peux aider l’équipe à gagner. Je peux bien jouer défensivement, comme je peux marquer des buts. Je lis bien le jeu. À l’extérieur de la glace, je resterai assez discret et humble. Je continuerai à travailler aussi fort. »
COMPARAISON AVEC SVECHNIKOV
Le 26 août, les Hurricanes de la Caroline ont également oublié le fameux contrat de transition avec l’un de leurs joyaux. Andreï Svechnikov, le deuxième choix au total au repêchage de 2018, a paraphé un contrat de huit ans et 62 millions $ (7,75 M$ en moyenne annuellement).
Svechnikov gagnera donc un peu moins d’argent par année que Suzuki (7,875 M$ à partir de la saison 2022-2023). Si le Russe de 21 ans a un instinct offensif plus grand, il n’a pas les mêmes responsabilités défensives en jouant à l’aile gauche.