Ça va bien aller, mais ça coûtera plus cher
Hausse des coûts de production, prix qui augmentent, par ici, pénurie de main-d’oeuvre, par là.
Résultat des courses : quand on passe à la caisse, nos cartes de débit font des « free games ».
À la pompe à essence, on regarde le prix grimper deux fois plus vite que le nombre de litres qui emplit notre réservoir. Les antichars se réjouissent. Que ces pollueurs d’automobilistes payent !
Qu’on se rende à l’épicerie en voiture ou à vélo, l’augmentation du prix du carburant et la pénurie de chauffeurs pour assurer le transport des marchandises ont une répercussion directe sur nos factures.
Un récent passage au comptoir des viandes m’a fait contempler l’idée de me convertir au tofu. Deux malheureuses petites côtelettes d’agneau pour 12 $, cette semaine dans une grande chaîne d’épicerie. Pauvre petite bête morte pour rien. Snif !
On se ressaisit !
J’opte pour notre bon vieux plat national : steak, blé d’Inde, patates. Un bon pâté chinois, le plat roboratif de la Québécoise qui, voyant novembre arriver, a besoin de réconfort. Le réconfort coûtera plus cher, et ce, même si on doit le trouver dans un ragoût végane.
UNE JOLIE PETITE BULLE D’INFLATION POST-PANDÉMIQUE
Les hausses de prix touchent le transport, le logement, la nourriture, bref, tous nos produits de consommation courante.
Patience, les économistes sont optimistes et prévoient que les effets de cette inflation s’estomperont graduellement jusqu’en 2024.
En attendant, on épluche les circulaires. On laisse le char au garage, on agence notre garde-robe avec quelques nouveaux accessoires. Place à la créativité !
Décroissance 101 : Envoye ! On va recycler, réparer, maîtriser nos pulsions d’achat en boycottant les fêtes commerciales. C’est la petite Greta qui va être contente.
Ô le beau programme de réjouissances sur fond de pluie frette et de jours qui raccourcissent !
Il doit bien y avoir des spéciaux à la SAQ ? Pitié, on va avoir besoin de remontant.