Le Journal de Montreal

Un peu comme les Carabins

- JESSICA LAPINSKI

À l’instar des Carabins, les Huskies de l’Université de la Saskatchew­an misent sur une attaque diversifié­e qui peut autant porter le ballon que l’attraper.

« Offensivem­ent, c’est un peu une équipe comme nous, a fait remarquer hier l’entraîneur-chef de l’Université de Montréal, Marco Iadeluca. Ils sont bien équilibrés et ça, ça rend toujours la vie plus difficile à une défensive quand une attaque est capable d’exceller des deux côtés. »

Mais le pilote des Bleus semble aussi craindre la défensive des Huskies.

« La clé, pour nous offensivem­ent, c’est de contrer les quatre gars sur le front défensif. C’est leur force », a relevé l’entraîneur.

UNE SEMAINE DE PAUSE À GÉRER

Les Carabins et les Huskies n’ont perdu qu’une rencontre cette saison. Pour les Bleus, c’était en début de campagne, face aux Stingers de Concordia. Et pour les visiteurs du CEPSUM, c’était la toute première du calendrier régulier. Depuis, ils sont sur une lancée.

Mais au-delà de ces ressemblan­ces, les deux équipes ont vécu les deux dernières semaines de façon fort différente. La COVID-19 a repoussé d’une semaine le début du calendrier de toutes les conférence­s de U Sports, sauf celle du Québec.

Pendant que les Huskies se préparaien­t à affronter les Bisons de l’Université du Manitoba, qu’ils ont battus le week-end dernier, les Carabins profitaien­t d’une semaine de pause.

« C’est un avantage pour soigner les blessures, a affirmé Iadeluca. Mais c’est certain que la pause, c’est quelque chose à gérer. Sauf que ce n’est pas notre première expérience, on a eu deux semaines de repos durant la saison. C’est la troisième fois qu’on va vivre ça, donc on est assez bien préparé. »

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