Un peu comme les Carabins
À l’instar des Carabins, les Huskies de l’Université de la Saskatchewan misent sur une attaque diversifiée qui peut autant porter le ballon que l’attraper.
« Offensivement, c’est un peu une équipe comme nous, a fait remarquer hier l’entraîneur-chef de l’Université de Montréal, Marco Iadeluca. Ils sont bien équilibrés et ça, ça rend toujours la vie plus difficile à une défensive quand une attaque est capable d’exceller des deux côtés. »
Mais le pilote des Bleus semble aussi craindre la défensive des Huskies.
« La clé, pour nous offensivement, c’est de contrer les quatre gars sur le front défensif. C’est leur force », a relevé l’entraîneur.
UNE SEMAINE DE PAUSE À GÉRER
Les Carabins et les Huskies n’ont perdu qu’une rencontre cette saison. Pour les Bleus, c’était en début de campagne, face aux Stingers de Concordia. Et pour les visiteurs du CEPSUM, c’était la toute première du calendrier régulier. Depuis, ils sont sur une lancée.
Mais au-delà de ces ressemblances, les deux équipes ont vécu les deux dernières semaines de façon fort différente. La COVID-19 a repoussé d’une semaine le début du calendrier de toutes les conférences de U Sports, sauf celle du Québec.
Pendant que les Huskies se préparaient à affronter les Bisons de l’Université du Manitoba, qu’ils ont battus le week-end dernier, les Carabins profitaient d’une semaine de pause.
« C’est un avantage pour soigner les blessures, a affirmé Iadeluca. Mais c’est certain que la pause, c’est quelque chose à gérer. Sauf que ce n’est pas notre première expérience, on a eu deux semaines de repos durant la saison. C’est la troisième fois qu’on va vivre ça, donc on est assez bien préparé. »