QUÉBEC ET SES POTENTIELLES RIVAL ES
La seule option : l’expansion ?
La LNH a récemment ajouté deux formations par le biais de l’expansion : les Golden Knights de Vegas en 2017-2018 et le Kraken de Seattle qui dispute actuellement sa première saison dans la LNH. Si Québec désire obtenir une expansion, elle devra espérer que la LNH soit ouverte à lancer un nouveau processus qui, en toute logique, permettrait à deux nouvelles concessions de faire leur entrée dans la LNH. C’est d’ailleurs la seule option possible pour Québec, selon Peter Karmanos. « Nous n’avons pour l’instant pas de plan de nouvelles expansions », a toutefois confirmé le commissaire adjoint de la LNH, Bill Daly, au Journal.
Le prix ?
Dans le scénario hypothétique où la LNH déciderait d’entamer un troisième processus d’expansion, il faudra voir quel sera le prix exigé par Gary Bettman et le Bureau des gouverneurs. Rappelons que Las Vegas a payé 500 M$ US pour obtenir son équipe tandis que, quatre ans plus tard, le prix était monté à 650 M$ US pour le Kraken de Seattle. En dollars canadiens, on parle de plus de 825 M$.
Viable pour Québec ?
Grosso modo, si Québec veut ravoir les Nordiques, il faudra que le ou les propriétaires soient prêts à investir une somme avoisinant le milliard de dollars. « Pour débourser un milliard de dollars et espérer avoir un retour sur l’investissement, il faut générer énormément de revenus, fait valoir le professeur au Département des sciences économiques de l’Université du Québec à Montréal Philip Merrigan. Le nerf de la guerre au niveau des revenus dans tous les sports, ce sont les loges de luxe. C’est un peu ce qui va différencier les concessions moyennes et celles qui font énormément de revenus. Les loges de luxes sont associées à des gros bureaux et des sièges sociaux. Il y en a très peu à Québec. Est-ce qu’on serait capable de louer une centaine de loges à 150 000 $ ou 200 000 $ par année ? », se questionne-t-il.