Le Québec soumis
Le PLQ et QS ont été les partis des anglophones et des allophones résistant à la langue française depuis le début de leur existence.
Le PLQ s’affiche à l’enseigne du multiculturalisme canadien, alors que QS fraye avec le centralisateur NPD qui évolue avec la langue dominante au Canada, en l’occurrence, l’anglais.
Bien qu’ils occupent une portion négligeable de l’espace politique au Québec, les Verts naviguent dans les mêmes eaux que les précédents.
Éric Duhaime vient à peine d’entrer en scène qu’il veut débattre en anglais dans la seule province canadienne où la langue officielle est le français.
NATIONALISME ET CONFUSION
François Legault prétexte qu’il manquera de temps pour préparer un débat en anglais dans le cadre de la prochaine campagne électorale.
L’excuse du premier ministre est bidon, mais il n’avait pas le choix de se tenir sur la ligne de côté après l’annonce du chef péquiste de ne pas se joindre au débat anglophone en tout respect de la langue officielle du Québec.
Paul St-Pierre Plamondon se révèle être le seul insoumis de nos leaders politiques face au fédéralisme qui tend à nous réduire à un groupe folklorique.
Il semble aussi être le seul à ne pas vouloir se soumettre aux diktats des pétrolières et aux volontés du patronat de nous laisser envahir par une immigration qui accélérera l’assimilation des francophones.
SORTIR OU MOURIR
C’est se conter des histoires que de penser assurer la pérennité de la langue française au Québec en demeurant à l’intérieur du Canada.
Il est encore plus illusoire de croire qu’une immigration contrôlée par Ottawa et vivement désirée par le Conseil du patronat logera à l’enseigne du français, alors que les nouveaux arrivants immigrent dans un pays dominé par l’anglais.
La langue officielle d’une province pèse bien peu. Il est encore plus désolant de trouver des collaborateurs francophones qui contribuent à notre disparition tranquille !