Le Journal de Montreal

Le gros trio desnd Blue Jays au monticule

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L’instructeu­r des lanceurs des Blue Jays, Pete Walker, peut se compter chanceux, car parmi ses collègues de la MLB, il a à sa dispositio­n trois lanceurs partants de grande qualité : Alek Manoah, Jose Barrios et Kevin Gausman.

Le plus jeune de ce trio, Manoah, est un produit de l’organisati­on torontoise, qui en avait fait son premier choix lors du repêchage de 2019. Il n’est âgé que de 24 ans et déjà il fait écarquille­r les yeux des observateu­rs.

En neuf matchs dans les filiales des Blue Jays, Manoah a affiché un rendement de trois victoires et une seule défaite avec une moyenne de points mérités de 1,54.

Depuis son ascension dans les majeures, le jeune droitier a commencé 25 matchs et il présente un dossier de 13 gains et seulement deux échecs avec une MPM de 2,84.

Manoah est un solide gaillard de six pieds et six pouces qui fait osciller l’aiguille de la balance à 285 livres, ce qui ne l’empêche pas d’être passableme­nt agile dans ses déplacemen­ts au monticule.

Les Jays ont gagné 12 des 14 derniers départs de Manoah et avant qu’ils ne baissent pavillon devant les Yankees les 3 et 8 mai derniers, le jeune droitier avait remporté la victoire dans ses huit dernières sorties.

Le jeune homme possède un sang-froid remarquabl­e, car rien ne semble le déranger lorsqu’il est au monticule, même pas lorsqu’un arbitre semble sévère dans son jugement derrière le marbre.

Dommage que l’attaque des Blue Jays ne produise pas lorsqu’il y a des coureurs en position de marquer, car leur rendement dans de telles circonstan­ces est l’un des pires des majeures.

Bien qu’il ait été délaissé par l’attaque des Jays, Manoah est invaincu en six sorties, cette saison, présentant un dossier de 4-0 avec une MPM de 1,75. De plus, il n’a accordé que neuf buts sur balles tout en retirant 35 frappeurs au bâton en 36 manches de travail.

Quant à Gausman, ce qui est remarquabl­e dans son cas, c’est qu’il a accordé son premier but sur balles de la campagne le 7 mai dernier contre les Guardians de Cleveland. Il en était à sa 6e sortie, ayant lancé durant 38 manches tout en retirant 46 frappeurs au bâton.

Enfin, Berrios pourrait afficher un meilleur rendement, n’eût été six points qu’il a accordés aux Guardians en quatre manches et deux tiers de travail à sa dernière sortie.

LES CIRCUITS SONT À LA BAISSE

Les frappeurs de circuits ont toujours eu la cote auprès des amateurs. Mais au cours des huit dernières campagnes, les frappeurs de puissance ont eu la vie un peu plus dure.

En effet, les frappeurs cognent la balle moins loin. Cette distance est passée de 400 pieds en moyenne en 2015 pour atteindre 403 pieds en 2020 pour baisser à 394 pieds cette saison. La moyenne de puissance atteint un sommet de 3,161 % en 2020 pour diminuer jusqu’à 2,492 % cette saison.

La saison dernière, seulement 10 équipes de la MLB emmagasina­ient leurs réserves de balles dans des récipients conçus pour maintenir un niveau d’humidité alors que cette année, tous les clubs les utilisent, ce qui assure une certaine uniformité.

EFFET MARQUÉ

Ce procédé assèche les balles dans un climat humide et les humidifie dans un climat plus sec. L’influence de ce procédé a un effet marqué dans les régions « humides » comme la Floride ou très sèches, comme en Arizona. Dans les dix stades où on utilise des endroits ou l’on contrôle l’humidité, on a noté une différence de la fréquence des circuits : 4,5 % en 2021 et 3,8 % en 2022, alors que dans les stades où on ne les utilise pas, cette fréquence était de 5,1 % la saison dernière et seulement de 3,5 % en 2022.

Une chose est certaine : les balles ne voyagent plus aussi loin qu’au cours des dernières campagnes.

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Bay dimanche.
PHOTO AFP Alek Manoah en action à Tampa Bay dimanche.

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