DIFFICILE D’ÉCARTER SCOTTIES CHEFFLER
TULSA | Avec quatre victoires cette saison, dont celle à Augusta il y a tout juste un mois, c’est difficile d’écarter le golfeur le plus en vogue depuis l’arrivée de 2022. Scottie Scheffler, meneur mondial, retrouve un parcours où il a joué dans ses années collégiales et où il a par ailleurs gagné.
Celui-ci requiert surtout des approches au vert précises et si elles ne le sont pas tout à fait, une pleine maîtrise des courts coups d’approche.
Bien qu’il aurait souhaité en faire davantage le week-end dernier à la Classique Byron Nelson, il se dit reposé et prêt à relever un nouveau défi.
« Je livre mes meilleures performances quand je garde la tête froide et baissée sans porter attention aux bruits extérieurs. »
Même s’il n’en est qu’à sa troisième présence au Championnat de la PGA d’Amérique, Scheffler compte deux tops 10. « Je suis confortable sur les parcours préparés par l’organisation. Je l’étais à Harding Park en 2020. Et je l’étais à Kiawah Island l’an dernier. J’ai solidement joué. Cette année, je ne vois pas pourquoi ce serait différent, car je suis tout aussi confortable sur ce parcours. »
Dans l’un des plateaux les plus relevés de la saison comptant 47 des 50 meilleurs
golfeurs au monde, sa tâche ne sera pas des plus simples.
Jordan Spieth cherche à compléter son Grand Chelem alors qu’il a remporté la Classique Héritage RBC il y a trois semaines et terminé au second rang chez lui, au Texas, la semaine dernière lors de la Classique Byron Nelson.
Quand il est sur une lancée et en confiance, Spieth fait des flammèches. Toutefois, il aura à éviter les gaffes qui ne pardonnent pas, comme ce court roulé raté au Masters.
EN QUÊTE D’UN PREMIER TITRE
Aussi dominant depuis un an, Cantley cherche à signer son premier titre majeur. Et si Jon Rahm parvient à contrôler son fer droit, ses rivaux devront s'en méfier comme la peste. Puissant et précis, l’Espagnol doit aussi se signaler dans les moments importants autour des verts.
Parmi ceux qui volent sous le radar, Shane Lowry est à surveiller avec son jeu de fers et ses approches précises. Le vainqueur de l’édition 2019 de l’Omnium britannique a enregistré des tops 3 à ses trois dernières sorties.
Et Tiger ?
Dans un plateau différent du Masters, le vainqueur de l’édition 2007 devrait résister au couperet. Se disant plus résistant, saura-t-il aligner 72 trous sans tirer de la patte droite ?