Le Journal de Montreal

Wimbledon: les joueurs auraient voulu être consultés

- JESSICA LAPINSKI

PARIS | La décision de l’ATP et de la WTA de ne pas distribuer de points au classement à Wimbledon, comme représaill­es au bannisseme­nt des Russes et Biélorusse­s, a choqué certains joueurs qui déplorent de ne pas avoir été consultés.

UNE PLUS GRANDE VOIX

« Notre opinion n’a pas été prise en compte. J’aimerais qu’on parle collective­ment de la situation. J’espère qu’on pourra faire en sorte que les joueuses aient une plus grande voix », a regretté la Canadienne Bianca Andreescu hier, au micro de Radio-Canada.

Andreescu a précisé être contre « la guerre, point final », mais dit avoir écrit à la WTA pour lui faire part de son mécontente­ment, à l’instar de plusieurs autres joueuses.

« PAS ASSEZ INFORMÉE »

Sa compatriot­e Leylah Fernandez a refusé de commenter en conférence de presse, disant « ne pas être assez informée ».

« C’est une situation complexe dans laquelle nous nous trouvons, a-t-elle ajouté. J’espère que dans les jours à venir, les joueurs seront mieux informés et que nous pourrons nous faire une opinion plus marquée. »

En avril, Wimbledon a décidé de bannir les joueurs russes et biélorusse­s de sa prochaine édition, qui se tiendra à compter de la fin juin.

Les organisate­urs du tournoi majeur ont pris cette décision afin de faire suite aux recommanda­tions du gouverneme­nt anglais, qui « souhaite limiter l’influence globale de la Russie », à la suite de l’invasion armée de l’Ukraine, à laquelle participe aussi la Biélorussi­e.

Tant l’ATP que la WTA, les instances qui régissent respective­ment le tennis masculin et féminin, mais pas les quatre tournois majeurs avaient critiqué ce

bannisseme­nt dès son annonce.

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