Wimbledon: les joueurs auraient voulu être consultés
PARIS | La décision de l’ATP et de la WTA de ne pas distribuer de points au classement à Wimbledon, comme représailles au bannissement des Russes et Biélorusses, a choqué certains joueurs qui déplorent de ne pas avoir été consultés.
UNE PLUS GRANDE VOIX
« Notre opinion n’a pas été prise en compte. J’aimerais qu’on parle collectivement de la situation. J’espère qu’on pourra faire en sorte que les joueuses aient une plus grande voix », a regretté la Canadienne Bianca Andreescu hier, au micro de Radio-Canada.
Andreescu a précisé être contre « la guerre, point final », mais dit avoir écrit à la WTA pour lui faire part de son mécontentement, à l’instar de plusieurs autres joueuses.
« PAS ASSEZ INFORMÉE »
Sa compatriote Leylah Fernandez a refusé de commenter en conférence de presse, disant « ne pas être assez informée ».
« C’est une situation complexe dans laquelle nous nous trouvons, a-t-elle ajouté. J’espère que dans les jours à venir, les joueurs seront mieux informés et que nous pourrons nous faire une opinion plus marquée. »
En avril, Wimbledon a décidé de bannir les joueurs russes et biélorusses de sa prochaine édition, qui se tiendra à compter de la fin juin.
Les organisateurs du tournoi majeur ont pris cette décision afin de faire suite aux recommandations du gouvernement anglais, qui « souhaite limiter l’influence globale de la Russie », à la suite de l’invasion armée de l’Ukraine, à laquelle participe aussi la Biélorussie.
Tant l’ATP que la WTA, les instances qui régissent respectivement le tennis masculin et féminin, mais pas les quatre tournois majeurs avaient critiqué ce
bannissement dès son annonce.