Roger Waters appuie les étudiants de l’Université McGill
En marge de son passage à Montréal et Québec, avec sa tournée This is Not a Drill, Roger Waters a décidé de soutenir les étudiants de l’Université McGill qui ont voté à 71 % en faveur d’une politique de solidarité envers la Palestine.
Tenu en mars, ce vote stipule que l’Association étudiante de l’Université McGill devait se joindre au mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), une campagne internationale visant à boycotter toutes les entreprises et les institutions complices de l’apartheid colonial contre les Palestiniens.
En réponse, l’administration de l’Université a menacé de couper son financement de l’Association étudiante. Des menaces qui ont été critiquées par 200 universitaires, artistes et auteurs, des organisations et par l’auteur Yann Martel.
« Ces menaces de sanctions sont complètement folles. Ce vote est démocratique et il a pour objectif de supporter le peuple palestinien qui s’est fait mettre dehors de ses terres », a lancé le chanteur-bassiste de 78 ans, lors d’une conférence de presse en ligne, organisée par la Fédération canadienne des étudiants et Africa 4 Palestine.
INTÉRÊT
L’ex-Pink Floyd s’intéresse à la cause de la Palestine depuis 2006. En 2013, il a décidé d’appuyer le mouvement BDS.
Pour Roger Waters, c’est d’abord et avant tout une affaire de droits humains.
« Si vous croyez en la démocratie, les droits humains et la liberté, vous devez mettre un terme à ce que vous faites et retirer vos sanctions. Vous devez vous réunir, discuter et réaliser que vous avez fait une erreur », a-t-il ajouté.
Le musicien précise que les dirigeants de l’Université McGill ont une obligation de tenir compte du résultat du vote.
« Ce n’est pas démocratique de la part d’une institution d’enseignement », a-t-il fait savoir.