Trois solutions pour être soigné ailleurs
Trois solutions seront mises en place rapidement pour offrir des solutions de remplacement aux urgences complètement débordées du grand Montréal, a promis le ministre de la Santé hier.
« La situation nécessitait de plus en plus des actions à très court terme », a déclaré le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, en conférence de presse.
« On a la capacité de le faire, et moi, je veux m’assurer qu’on va faire ces choses-là et qu’on va arrêter la bureaucratie ou la résistance de certains groupes », a-t-il ajouté.
Voici les trois solutions proposées par la cellule de crise, bientôt implantées pour désengorger les urgences :
1Retour d’une ligne téléphonique « un appel un service » (via le 811) où les parents de Montréal pourront obtenir un rendez-vous avec un médecin ou un professionnel de la santé pour une situation d’urgence pour un enfant.
Le retrait de la ligne en avril dernier avait fait réagir de nombreux parents qui y voyaient une solution pour éviter les urgences pédiatriques.
Davantage de rendez-vous devraient aussi être offerts dans les cliniques GMF.
Ouverture de deux cliniques de 2
super infirmières (infirmières pratiques spécialisées) à Montréal. Celle dans l’est de la ville devrait ouvrir « dans les prochains jours », et la deuxième d’ici quelques semaines dans le Centre-Sud.
Achat de 1700 places dans 3
des résidences partout au Québec (privées, CHSLD, ressources intermédiaires), pour envoyer des patients âgés qui occupent un lit d’hôpital, mais qui n’ont plus besoin d’y être.
La moitié de ces places seront situées dans la région métropolitaine. 58 % des patients devraient être transférés sous peu, a promis le ministre.
Une approche « d’hébergement à domicile » doit aussi être implantée, pour renvoyer des gens à la maison avec du soutien. Les détails de cette mesure n’ont toutefois pas été élaborés.