Un homme meurt sous son abri d’auto
La structure se serait effondrée à cause de la neige
Un homme de 61 ans a connu une fin horrible hier avant-midi lorsque son abri d’auto a croulé sous le poids de la neige, dans le quartier Vimont, à Laval.
« Quand je suis sorti pour déneiger vers 8 h, j’ai vu que son abri d’auto était rempli de neige jusqu’au toit [de la maison]. Ça montait vraiment haut ! Je me suis tout de suite dit que ce n’était pas sécuritaire », a raconté au Journal un voisin d’en face, encore choqué par la tournure des événements.
Le spécialiste en santé et sécurité au travail, qui a requis l’anonymat en raison de son travail, ne comprend pas ce qui s’est passé chez son voisin.
« Quand je suis sorti dehors vers midi, j’ai vu les voitures de police. Mais je ne savais pas qu’il était décédé », se désole-t-il.
Le drame s’est produit peu avant l’heure du dîner, lorsque le sexagénaire, qui vivait avec sa mère selon les voisins, se trouvait sous son abri d’auto dans la cour de sa résidence, située sur la rue de La Louvière.
Selon toute vraisemblance, la partie arrière de la structure se serait soudainement affaissée sur l’homme, ce qui ne lui aurait laissé aucune chance.
« Il n’était pas en train de déneiger », a précisé l’agente Erika Landry, porte-parole du Service de police de Laval.
Les policiers tenteront d’établir pourquoi l’abri tempo s’est effondré de cette façon. Il n’est pas exclu qu’un amas de neige tombé du toit de la demeure ait pu contribuer à l’affaissement.
Toutefois, le décès ne serait pas d’origine criminelle.
ACCUMULATION DANGEREUSE
Après avoir regardé des vidéos de l’abri effondré, le président d’Abris Québec, Éric Michaud, pense que l’homme a été victime d’un « flat » de raccordement. « Un flat de raccordement, c’est une extension de la toile qui vient raccorder l’abri à un mur existant, dans ce cas-ci, du garage », explique-t-il.
Il rappelle que l’accumulation de neige sur la toile peut être dangereuse, voire mortelle.
« Il ne faut jamais tolérer plus de six à huit centimètres de neige sur la toile », affirme M. Michaud.