La pêche au féminin
Il y a de plus en plus de femmes qui découvrent cette belle activité de prélèvement et qui deviennent de réelles adeptes.
Une nouvelle étude américaine réalisée pour le compte du Recreational Boating and Fishing Foundation avec l’aide de la firme de recherches Ipsosa a été publiée dans la revue Angling International. On y découvre de nombreuses facettes qui n’avaient pas été comptabilisées à ce jour.
La première donnée nous indique qu’aux États-Unis, la gent féminine compose maintenant 37 % de la communauté totale des manieurs de cannes.
Il s’agit là du pourcentage le plus élevé à ce jour.
On apprend même qu’un peu plus de la moitié des pêcheuses ne ressentent pas un respect mutuel de la part des hommes en ce qui concerne ce sport qui se déroule en nature.
Comme on le sait, les manufacturiers de toutes sortes font beaucoup de publicités pour influencer de potentiels acheteurs, et les dames ne se sentent pas représentées et interpellées dans 77 % des cas.
DU BONHEUR
Il est fort plaisant de constater que les dames qui pêchent sont heureuses et confiantes.
En fait, 80 % d’entre elles se disent satisfaites dans la vie en général, 82 % affirment avoir les capacités nécessaires quand vient le temps de persévérer et 87 % ont une bonne estime d’elles-mêmes.
Une adepte sur quatre estime que la pêche lui donne l’impression qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut et atteindre ses objectifs. Il semble même que les femmes qui pêchent activement gèrent mieux les défis et encaissent plus facilement les revers.
POUR SE CALMER
La moitié des pêcheuses interrogées ont indiqué que l’activité leur permettait de relaxer et de se vider la tête. Les hommes et les femmes perçoivent un gain important sur le plan de la patience.
Comparativement aux amateurs masculins expérimentés, il semblerait que les manieuses de cannes actives ressentent davantage que la pêche leur apporte la paix, qu’elle calme leur anxiété et qu’elle les aide à déstresser.
Parmi les raisons qui incitent les dames à revenir taquiner les poissons, il y a les contacts sociaux, les défis à relever et la connexion avec mère Nature.
LA RELÈVE
Il est étonnant d’apprendre que 85 % des fils ont participé à la pêche avec leur maman, comparativement à 71 % des filles qui l’ont fait avec leur père.
Toujours aux États-Unis, on découvre que 63 % des filles se sont lancées aux trousses des poissons avec leur mère contre 45 % avec leur paternel.