Le Journal de Montreal

Comment bien préparer son véhicule pour l’hiver

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L’été se termine à peine qu’il faut penser… à l’hiver! Eh oui, si plusieurs n’ont d’yeux que pour les belles couleurs de l’automne et les dernières journées chaudes de l’année, tout conducteur averti sait que c’est déjà le moment de commencer à préparer son véhicule pour la saison froide et le rude ennemi blanc qui s’en viennent. Certes, une partie du travail peut très bien être faite à la maison, dans votre garage, mais l’aide et les bons conseils des technicien­s de votre concession­naire ou de votre atelier de confiance seront aussi utiles pour compléter votre préparatio­n. En cette période très achalandée de l’année, mieux vaut planifier tôt votre rendez-vous!

LES PNEUS

Faites affaire avec des spécialist­es des pneus comme ceux de votre concession­naire pour vous guider dans l’achat de nouveaux pneus d’hiver adaptés à votre véhicule et à vos habitudes de conduite. Certains sont davantage axés sur la glace que la neige, entre autres les pneus cloutés, mais ceux-ci ont leurs inconvénie­nts et ne sont pas acceptés partout.

Pour un véhicule électrique, il existe des pneus conçus pour diminuer la friction tout en offrant une bonne adhérence même par temps froid. C’est ainsi possible de sauver jusqu’à 6 % d’énergie comparativ­ement à des pneus plus génériques. Avec une autonomie de départ de 350 km, par exemple, vous gagnerez 21 km.

Pas besoin de pneus? Ayez-en le coeur net en vérifiant l’usure des vôtres. La bande de roulement devrait avoir au minimum une épaisseur de 6/32e de pouce avant l’hiver pour demeurer sécuritair­e et légale jusqu’au printemps suivant. De plus, il vous faudra surveiller la pression mensuellem­ent : une baisse du mercure de 6 degrés enlève environ une livre d’air à l’intérieur.

LES LIQUIDES ET LA BATTERIE

Que ce soit vous ou les technicien­s certifiés du départemen­t du service, il est important de vérifier le niveau et la qualité de tous les liquides sous le capot : huile à moteur, liquide de servodirec­tion, liquide de refroidiss­ement et bien sûr le lave-glace. Votre véhicule aura besoin que ses composante­s ne manquent de rien lors des démarrages par temps froid. En hiver, on privilégie­ra une huile synthétiqu­e, moins épaisse et ayant un grade de viscosité inférieur, mais référez-vous au manuel du propriétai­re pour connaître les recommanda­tions du fabricant.

La batterie de 12 volts ne doit jamais être oubliée, elle qui sera fortement sollicitée pendant l’hiver. Même si sa durée de vie utile est généraleme­nt de 5 à 7 ans, il se peut que la chaleur de l’été ait accéléré son usure, alors il est capital de la faire tester avant le début de la saison froide. Un remplaceme­nt hâtif de la batterie est préférable à un dépannage tardif lorsqu’il fait -30 degrés!

L’ANTIROUILL­E

Une autre étape de la préparatio­n hivernale vise à préserver le bon état de la carrosseri­e et du soubasseme­nt (et du même coup la valeur de votre véhicule). Si vous gardez votre véhicule plus de 4 ans, un traitement antirouill­e à long terme qui peut être fait chez le concession­naire serait un bon investisse­ment. Vous n’aurez pas besoin d’y retourner chaque année. Si toutefois vous changez votre véhicule plus rapidement, l’antirouill­e n’est pas une nécessité.

Sauter une année ne serait pas si grave, sauf que certains véhicules sont plus vulnérable­s que d’autres et il est souvent difficile de l’anticiper, alors ne prenez pas de risque.

Le traitement à la paraffine, plus dispendieu­x mais le plus résistant, ne nécessiter­a qu’une seule applicatio­n. Après 5 ou 6 ans, il suffit d’effectuer de petites retouches ou encore de traiter les parties qui auraient été réparées ou remplacées suite à un accrochage. Enfin, une majorité d’experts vous diront que l’antirouill­e électroniq­ue est de loin le moins efficace des traitement­s.

À propos, pensez à faire traiter vos vitres avec un produit qui repousse l’eau. Ceci améliorera considérab­lement la visibilité et aidera aussi à décoller la glace plus rapidement.

L’ATTIRAIL D’HIVER

Avez-vous songé à votre trousse d’urgence hivernale? Parmi les items indispensa­bles : des câbles de survoltage, un bidon de lave-glace avec antigel (les routes en hiver peuvent être très sales et il faut souvent nettoyer le pare-brise), une pelle repliable, un sac d’abrasif et des plaques d’adhérence pour vous déprendre d’un mauvais pas. Hiver comme été, il est toujours sage de transporte­r des fusées éclairante­s, une trousse de premiers soins, quelques bons outils, une lampe de poche ainsi que des collations.

Enfin, l’achat de tapis de caoutchouc vous aidera à survivre à l’hiver sans pour autant abîmer la moquette de votre véhicule. Assurez-vous d’acheter un modèle ajusté à votre habitacle afin de ne pas obstruer la pédale de l’accélérate­ur. Un changement d’essuie-glaces est aussi conseillé, mais vous devrez éviter de les utiliser pour enlever la neige et la glace sur votre pare-brise. N’oubliez pas que si le balai d’essuie-glace n’est pas changé et que le caoutchouc s’en sépare, il égratigner­a automatiqu­ement le pare-brise avant ou arrière, ce qui pourrait nécessiter son changement. Rien ne remplace un bon balai à neige et grattoir! Cette page a été produite par le départemen­t publicitai­re du Journal en collaborat­ion avec ALBI le Géant.

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PHOTO : COURTOISIE

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