Le Journal de Montreal

Furik jase hockey et football

- FRANÇOIS-DAVID ROULEAU

Bien confortabl­ement installé dans un coin du somptueux pavillon du Royal Montréal, Jim Furyk venait de siffler un grand verre de bière quand il s’est généreusem­ent livré aux questions de la presse en début de soirée. Les premiers sujets ne tournaient pas autour de la petite balle blanche, mais plutôt du hockey et du football.

La veille, le capitaine de la formation américaine à la prochaine Coupe des Présidents avait visité le sélect club Laval-sur-le-Lac à l’occasion du tournoi de golf du Canadien.

Il a serré bon nombre de pinces, passé du temps avec le capitaine Nic Suzuki et plusieurs autres joueurs de la Sainte Flanelle.

« En fait, on a joué un trou avec Nick et il a effectué un meilleur coup que nous », a-t-il plaisanté en soulignant les talents de l’attaquant avec un club en main.

OMNIPRÉSEN­CE

Furyk est débarqué à quelques occasions dans la métropole. Il figurait sur l’équipe américaine en 2007 et a visité Montréal à deux autres reprises pour l’Omnium canadien. Il se doutait donc un tantinet de l’importance du CH.

« Il possède la ville, s’est-il exclamé en plaisantan­t. On voit leur logo sur tous les édifices ou presque. Mais j’aime bien leurs couleurs, le Bleu-Blanc-Rouge, ça me va à merveille. »

Une phrase lancée avec un sourire en coin. Tenterait-il d’amadouer et flirter avec les amateurs de golf pour les attirer derrière la formation américaine en septembre 2024 ? Il a ri de bon coeur.

EN NOIR ET JAUNE

Mais en p’tit gars ayant grandi en Pennsylvan­ie, Furyk est un partisan des Steelers et des Pirates. Viennent ensuite les Pengouins de Sidney Crosby. Il a donc une attirance innée vers le noir et jaune.

En rentrant de Rome dimanche pour sa tournée montréalai­se, le golfeur de 53 ans avait un oeil sur ses Steelers, piétinés par les 49ers. Et il a vu depuis un restaurant de Montréal la blessure d’Aaron Rodgers à ses débuts avec les Jets. Flanqué de son agent qui est un fan de l’équipe new-yorkaise, il n’en croyait pas ses yeux.

Ce qui l’a amené à réfléchir avec philosophi­e sur la préparatio­n dans son sport qui prend de plus en plus d’importance.

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