Non, un homme ne peut pas être enceint
Non, un homme ne peut pas consulter un gynécologue. Il ne peut pas être enceint non plus.
C’est une histoire française, mais demain, il pourrait s’agir d’une histoire québécoise. Elle se passe à Pau, il y a quelques jours.
Je donne les faits tels que rapportés par Le Figaro.
Un couple, composé d’un homme et d’une femme trans, se présente chez le gynécologue. À ce qu’on en sait, la femme n’avait pas encore connu son opération de changement de sexe, ou du moins, l’opération n’était pas menée à son terme.
La secrétaire du gynécologue, naturellement, en informe ce dernier. Qui répond, tout naturellement, qu’il n’est pas compétent pour ce type de situation. Il veut diriger la femme trans vers un expert, capable de prendre en charge sa situation. Simple bon sens.
Je cite le médecin : « Ces personnes sont sous traitements hormonaux, prescrits par des services spécialisés. Je leur laisse le soin de les contrôler ».
MÉDECINE
Mais le couple se sent vexé, et s’imagine la cible d’une discrimination transphobe. Il critique le médecin sur Google, qui répond un peu trop vertement, avec un commentaire vexant, qu’il regrettera, d’ailleurs.
La chose vire à la polémique. Les associations de défense des droits des trans se mobilisent.
Elles expliquent que la condition génitale d’un patient ne devrait pas être une variable pertinente dans le fait de consulter un gynécologue ou non.
Autrement dit, même si vous avez une zigounette, même si vous portez encore entre les cuisses votre bizoune, vous avez droit de consulter un gynécologue.
Vous avez beau être biologiquement et physiquement un homme, vous avez quand même le droit de consulter un spécialiste des organes génitaux féminins.
Le caprice crée le droit. Je cite l’association Espace santé trans pour qu’on ne m’accuse pas de mentir.
« Les gynécologues ont vocation à suivre des femmes trans. Même sans opération de réassignation génitale, et même sans hormones ».
Mais il ne suffit pas de consulter un gynécologue pour devenir une femme, même si on comprend que pour certains trans, il s’agit du stade ultime de reconnaissance de leur nouvelle identité de genre.
En d’autres mots, on nous invite, aujourd’hui, au nom du ressenti fantasmé des uns et des autres, à congédier la science.
Un urologue n’a pas pour vocation de soigner un cancer du poumon. Un chirurgien cardiaque n’est pas un spécialiste des problèmes dentaires.
Un ophtalmologue n’est pas un spécialiste des problèmes de digestion.
De même, un gynécologue n’est pas un spécialiste des organes génitaux masculins, c’est comme ça.
On nous invite, aujourd’hui, au nom du ressenti fantasmé des uns et des autres, à congédier la science
ANTISCIENCE
Qu’on me permette d’aller plus loin : jamais un homme ne sera enceint. Jamais. Si un homme se dit enceint, c’est tout simplement parce qu’il s’agit d’une femme biologique qui s’identifie désormais comme homme.
Il est temps de faire barrage à l’idéologie trans radicale, qui nous fait basculer dans un monde parallèle, et qui crée de vrais problèmes chez les enfants.
Il est temps que la réalité reprenne ses droits.