Plusieurs morts dans un incendie spectaculaire
Un puissant incendie a ravagé un grand immeuble à logements hier, en Espagne
VALENCE | (AFP) Au moins quatre personnes sont mortes et quatorze ont été blessées hier dans l’incendie spectaculaire d’un immeuble résidentiel de quatorze étages dans la ville portuaire espagnole de Valence, selon un responsable des services d’urgence.
Dix-neuf personnes sont aussi portées disparues, selon une source au sein de la municipalité interrogée par l’AFP et qui a requis l’anonymat.
Cette source n’a pas précisé s’il s’agissait d’individus censés se trouver à l’intérieur de l’immeuble ou simplement de personnes dont les familles sont sans nouvelles.
« Nous pouvons confirmer qu’il y a quatre morts », a indiqué plus tôt à la presse Jorge Suarez Torres, directeur adjoint des urgences de la région de Valence.
SIX POMPIERS BLESSÉS
Les services d’urgence ont, eux, déclaré que 14 personnes avaient été prises en charge pour des blessures de degrés divers, dont un enfant de sept ans, et 12 d’entre elles ont été transférées vers des hôpitaux de la troisième ville espagnole.
Six sont des pompiers, « ce qui souligne l’intensité du travail qu’ils sont en train de réaliser », a aussi précisé à la presse Jorge Suarez Torres.
Cet incendie s’est déclaré au quatrième étage de cet immeuble construit il y a une dizaine d’années et comptant 138 appartements avant de se propager à grande vitesse aux autres étages par la façade.
EN QUELQUES MINUTES
Selon les médias espagnols, le repérage des corps a été rendu possible par des drones, et M. Suarez a expliqué que les pompiers ne pouvaient travailler qu’à l’extérieur du bâtiment.
Aucun appartement ne semble avoir été épargné par les flammes.
L’immeuble a pris feu « en quelques minutes », a témoigné à la télévision publique Luis Ibañez, un habitant du quartier. « C’est comme s’il était en paille. » « Je ne croyais pas ce que je voyais. Le vent soufflait alors énormément et le feu se propageait à une vitesse impressionnante », a-t-il ajouté.
Le numéro deux de l’association régionale des ingénieurs industriels, Esther Puchades, a pour sa part mis en cause la présence sur la façade d’un revêtement en polyuréthane, très inflammable.