« On n’est pas là pour détruire quelqu’un »
Bien que les gens l’apostrophent souvent dans la rue en le comparant au bouillant chef étoilé Gordon Ramsay, Stefano Faita ne se voit pas comme le « méchant juge de MasterChef Québec ». « Pour moi, ni moi, ni Martin, on n’est méchants », a-t-il dit à l’Agence QMI. « Je trouve ça drôle de voir qu’aux yeux des gens ça prend absolument un ‘‘méchant’’ dans les juges. On n’est pas là pour détruire quelqu’un. Le but c’est vraiment d’être objectif et d’être sain dans nos commentaires, mais aussi d’être capable de faire évoluer ces cuisiniers-là », a soutenu le chef propriétaire de l’Impasto.
« En début de saison, j’ai l’impression qu’on avait l’air un peu plus rough, mais je trouve qu’avec le temps on a l’air plus à l’aise et on s’est comme adouci », a-t-il ajouté.
DIRE LES VRAIES CHOSES
D’ailleurs, plus la compétition avance, plus il devient évident que les départs sont crève-coeur, surtout quand des candidats avec de grandes aptitudes trébuchent au défi d’élimination, comme ce fut le cas pour Kimberly, éliminée il y a deux semaines.
« J’ai eu plein de messages de gens qui voulaient savoir pourquoi on a pris cette décision-là. Oui, elle avait peut-être un peu plus de talent que d’autres, mais au défi qu’on a jugé elle a fait une erreur, sa sauce hollandaise s’est séparée », a-t-il rappelé, ajoutant que d’épurer la cuisine faisait partie du jeu.
« Il faut qu’on dise les vraies choses. [...] On ne juge pas les plats par rapport aux personnages, on juge les plats pour les plats », a dit le chef.
« C’est toujours difficile de laisser partir quelqu’un, mais c’est encore pire, moins il reste de candidats. Pour nous à la fin, quand il en restait cinq ou quatre, c’était déchirant parce qu’on voit tout le chemin que cette personne-là a fait. »
C’est d’ailleurs la progression individuelle qui a servi à départager certains candidats qui étaient à égalité sur tous les plans lors du défi d’élimination.