Bonheur et fierté d’être enseignant
Nous ne serons jamais des ex-enseignants, nous le demeurerons toute notre vie comme une forme de tatouage indélébile. Je veux ici rendre hommage à tous mes collègues de l’enseignement, anciens et actuels. Comme eux, j’ai adhéré à une cause, une « mission » plus noble que celle de mon existence, soit celle d’INSTRUIRE et d’ÉDUQUER la jeunesse québécoise, l’avenir de la nation.
Ce fut la période de ma vie où j’ai pu déployer et professer ce que j’avais de meilleur en moi pour donner à des cohortes de jeunes du primaire et du secondaire, des connaissances que j’avais moi-même acquises de mes maîtres. N’est-ce pas là l’exemple parfait et ultime de ce qu’on appelle le partage, ou si vous voulez, la transmission du DON de la connaissance ?
Mais en plus d’enseigner les matières académiques, nous nous appliquons aussi à donner un supplément de vie à notre enseignement. À leur montrer ce que c’est que la VIE après l’école, dans la rue, à la maison, en société, et ailleurs dans le monde. Il nous incombe également de nous souvenir de ce qu’on a vécu nous-mêmes pour que ça serve à leur ouvrir les esprits et stimuler leur intellect.
Sans penser couvrir l’entièreté de la tâche d’un enseignant envers ses élèves, en voici quand même les aspects les plus frappants : susciter la curiosité, capter l’attention des élèves, bâtir leur confiance, favoriser une saine compétition, faciliter l’intégration au sein de la classe d’élèves moins doués et moins favorisés, développer l’ouverture d’esprit de chacun et les informer de la diversité du monde pour aider à combattre les préjugés, les stimuler à développer leur opinion, encourager leur créativité pour parvenir à s’aimer, à aimer la VIE, et pourquoi pas, à partir pour la gloire.
Je parle ici de moi et de mon expérience, mais je sais que la majorité des enseignants me rejoignent dans mon évaluation de la profession. Comme moi, vous tenez le fort avec ardeur en dépit des vents contraires, et vous le faites avec dévouement, enthousiasme, altruisme, générosité, humanisme et dans un professionnalisme exemplaire.
Rappelez-vous toujours qu’un mot, une phrase, une réflexion, de votre part, peut tout changer pour un enfant, car vous êtes en mesure de semer le goût de travailler avec plus d’ardeur,
même chez celui qui jurait hier ne pas aimer l’école. Chers enseignants, de grâce, ne lâchez pas, vous faites le plus beau métier du monde !
Jean Rajotte, 81 ans, enseignant à la retraite
Avec la pénurie d’enseignants dont on nous rebat les oreilles régulièrement et la supposée désertion de la profession par les plus jeunes après seulement cinq années d’enseignement, espérons que votre cri du coeur fasse bouger le balancier des vocations sur le côté positif. On ne dira jamais assez combien une majorité d’enseignants laissent une trace positive indélébile dans la vie des jeunes.
Sans être bête, disons que je ne suis pas parmi les personnes qui sont capables d’exprimer avec simplicité les concepts élaborés par nos gouvernements pour faire fonctionner la société. Comme souvent je m’y perds, je compte sur les explications claires et à la portée de tout le monde que vous vous efforcez de nous donner par votre Courrier, sur les enjeux qui mènent nos vies.
J’en prends pour exemple les explications que vous avez données l’automne dernier sur le fonctionnement de nos ministères (fédéral et provincial) de l’immigration, sans parler de votre façon imagée de nous présenter des concepts souvent complexes. Merci de tout coeur pour cela Madame Louise.
Albert G.
Tant mieux si je réussis à vulgariser clairement ce que moimême j’ai parfois un certain mal à comprendre. Une certaine Nicole Bélisle m’écrivait quelque chose de semblable en décembre dernier. Savoir que les efforts que je fais pour comprendre sont utiles à d’autres personnes me ravit.
Merci de nous aider à comprendre notre système