Les syndiqués disent finalement oui à Québec
L’entente est adoptée avec une bonne majorité
AGENCE QMI | Après plusieurs semaines de grève qui ont notamment paralysé les écoles avant la période des Fêtes, les 420 000 membres du Front commun ont accepté à 74,8 % l’entente de principe conclue avec Québec.
C’est ce qu’ont annoncé hier les représentants des syndicats qui se sont réunis il y a quelques mois pour faire entendre leurs revendications lors du renouvellement des contrats de travail des employés du secteur public.
S’ils se sont dits fiers d’être parvenus à conclure une entente, les représentants de la CSN, de la CSQ, de la FTQ et de l’APTS ont rappelé qu’il reste « encore beaucoup de pain sur la planche ».
« On tourne une page, mais maintenant ça ne veut pas dire que tout est terminé », a souligné en point de presse à l’Assemblée nationale le président de la CSQ, Éric Gingras.
Les représentants des syndicats ont tous insisté sur le fait que d’accepter l’entente avec Québec ne constitue pas « un chèque en blanc » envers le gouvernement de François Legault.
« On ne doit pas attendre les prochaines négociations pour améliorer les conditions de travail et le réseau, il faut continuer dès maintenant », a soutenu Robert Comeau, président de l’APTS.
« Certaines mesures qui nous ont été données sont intéressantes, mais il y en a également qui ne répondent pas à tous les besoins parce qu’elles sont ciblées à des groupes vraiment restreints », a-t-il rappelé.
DES PROPOS QUI NE PASSENT PAS
Les représentants sont également revenus dans un communiqué sur les déclarations du premier ministre François Legault, qui déclarait dimanche dernier que ces négociations pourraient avoir un impact sur le prochain budget « largement déficitaire » du Québec.
« Le financement des services publics ne constitue pas une dépense, mais un investissement. Mieux les financer, c’est un choix politique – le seul choix responsable – qui doit être assumé », ont-ils avancé.