Le Journal de Montreal

50 % des Canadiens condamnés avec sursis, probation ou en centre récidivent

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AGENCE QMI | La moitié des Canadiens qui ont été condamnés à purger une peine lors d’un placement sous garde avec sursis ou probation ont été condamnés de nouveau dans les trois années suivant leur libération, selon des données de Statistiqu­e Canada.

L’agence fédérale s’est basée sur les actes d’une cohorte de 70 000 condamnés qui ont fini leur peine en 20152016 dans l’un des programmes correction­nels provinciau­x de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario, de la Saskatchew­an, de l’Alberta et de la Colombie-Britanniqu­e.

Les criminels avaient soit réalisé une peine de placement sous garde – c’est-àdire d’être généraleme­nt placés dans un centre de réadaptati­on plutôt qu’être emprisonné­s

– ou une peine de surveillan­ce dans la collectivi­té, soit une peine avec sursis ou une probation.

JUSQU’EN 2018-2019

Dans l’ensemble, la moitié de cette cohorte a reçu une nouvelle condamnati­on entre la date de leur libération et 2018-2019.

Il s’agit, dans 66 % des cas, de ceux qui ont purgé une peine de placement sous garde et, dans 40 % des cas, de ceux qui ont été condamnés avec sursis ou probation.

MOINS D’INFRACTION­S AVEC VIOLENCE

Les nouvelles condamnati­ons concernaie­nt en majorité des infraction­s sans violence et étaient souvent un manquement aux conditions de probation, un défaut de comparaîtr­e ou un défaut de se conformer à une ordonnance. Près de 21 % des criminels sont de nouveau passés devant la justice pour une infraction avec violence, que ce soit pour voies de fait, vol qualifié ou tentative de meurtre. La probabilit­é d’être condamné une nouvelle fois était par ailleurs plus élevée au cours des trois premiers mois suivant la libération et diminuait au fil du temps, a constaté Statistiqu­e Canada.

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