La ministre Laforest veut un portrait de la situation municipale
Dans la foulée de la démission de la mairesse de Gatineau en raison d’un climat toxique dénoncé par de plus en plus d’élus municipaux, la ministre Andrée Laforest veut obtenir un portrait de la situation dans l’ensemble des villes du Québec.
France Bélisle a expliqué que sa démission s’imposait pour « préserver sa santé ».
Faisant référence notamment à des menaces de mort, elle en a profité pour sonner l’alarme sur le climat hostile avec lequel les élus municipaux doivent composer.
Le départ de
Mme Bélisle s’ajoute à une longue liste d’élus municipaux qui ont jeté l’éponge, soit 741 depuis septembre 2021.
ANNONCE À VENIR
Affirmant sur les réseaux sociaux qu’un « climat malsain dans un conseil municipal ne doit pas être toléré », la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, a indiqué que son « gouvernement fait sa part pour soutenir les élus dans leurs fonctions ».
Mme Laforest a semblé vouloir corriger le tir, hier, en annonçant qu’elle a demandé aux directions régionales de son ministère « de communiquer rapidement avec l’ensemble des municipalités de leur territoire pour s’enquérir de leur situation ».
Elle tient notamment à ce que ces directions régionales rappellent aux villes qu’elles peuvent recevoir de l’accompagnement, entre autres « sur les rôles et les responsabilités des élus, la gestion des RH [ressources humaines], le financement municipal ou l’éthique et la déontologie ».
Mme Laforest prévoit d’ailleurs procéder à une annonce, mercredi, avec la Fédération québécoise des municipalités et l’Union des municipalités du Québec en lien avec le soutien offert aux élus municipaux.