Le CISSS reconnaît les délais trop longs
Le CISSS de l’Outaouais reconnaît que les délais ambulanciers sont « extrêmement longs » à Val-des-Monts et que des « situations malheureuses » peuvent en découler.
« Lorsqu’on est dans un appel urgent, chaque minute est une minute de trop. Vingt-deux minutes, c’est extrêmement long pour un appel [urgent] », admet Frédéric Parizeau, responsable du préhospitalier au CISSS de l’Outaouais.
Pour corriger la situation, le CISSS indique être ouvert à l’ajout d’un véhicule ambulancier sur le territoire, tel que réclamé par le maire et la compagnie ambulancière de Valdes-Monts. Une évaluation des besoins en ce sens est réalisée chaque année.
PREMIERS RÉPONDANTS
D’ici là, M. Parizeau assure que des améliorations sont possibles. Il juge que des « gains majeurs » peuvent être obtenus dans l’organisation des services, sans toutefois préciser comment exactement. Malgré les délais ambulanciers, M. Parizeau affirme que la population est en sécurité, notamment grâce aux premiers répondants. Ces derniers arriveraient en moyenne deux fois plus rapidement que les ambulanciers afin de stabiliser la victime.
« Ça fait une grosse différence », commente-t-il, rappelant que Val-des-Monts est une municipalité éloignée du noyau urbain.
AUGMENTER LES EFFECTIFS
Mais les premiers répondants ne règlent pas tout, nuance l’ex-coroner Julie Langlois, qui a analysé le milieu ambulancier dans le cadre d’une enquête.
« Ils n’ont pas les mêmes tâches, ils ne peuvent pas faire les mêmes choses non plus que les ambulanciers. Les premiers répondants, c’est extrêmement important. Mais augmenter les effectifs [ambulanciers] l’est également. L’un ne devrait pas empiéter sur l’autre », affirme-t-elle.