Jolin-Barrette a raison pour les CPE et les demandeurs d’asile
Simon Jolin-Barrette a décidé de porter devant la Cour suprême une question fondamentale.
Je la résume ainsi : est-ce que les « demandeurs d’asile » sont en droit d’avoir accès aux services de garde subventionnés ?
Le gouvernement du Québec avait dit non. La Cour d’appel a décidé du contraire.
DÉMOCRATIE
Le gouvernement des juges a encore frappé. La démocratie s’incline devant le despotisme de juges qui se substituent au législateur. Certains fraudeurs intellectuels présentent le gouvernement des juges comme le parachèvement de l’idéal démocratique.
C’est le contraire.
Il représente en fait un gouvernement religieux qui ne dit pas son nom. Les chartes de droits sont présentées comme des textes de droits divins, indiscutables. Les juges sont les grands prêtres qui les interprètent. Quant à nous, pauvres mortels, nous devons nous y soumettre.
Autre enjeu : nous constatons, aujourd’hui, que l’immigration massive déstabilise les systèmes sociaux. On le voit avec l’école, avec le système de santé, avec les refuges pour les défavorisés.
La question des CPE ne s’y dérobe pas. Comme n’importe quelle politique sociale, elle a d’abord été mise en place pour les citoyens d’un pays, qui y ont droit.
Par définition, celui qui est citoyen d’un pays a des droits que n’a pas celui qui ne l’est pas. Il s’agit d’une évidence. Mais le gouvernement des juges voit dans cette distinction élémentaire une discrimination condamnable.
INJUSTICE
Concrètement, alors que notre système peine déjà à fournir des places à nos concitoyens, il devra en fournir à ceux qui ne le sont pas. Nos concitoyens qui seront privés de place en CPE pour cela sont les victimes d’une véritable injustice.
L’État-providence mal encadré fonctionne à la manière d’une pompe aspirante accélérant les flux migratoires.
Il est urgent de défendre les conditions de base de la solidarité québécoise. Les juges, pour l’instant, la sabotent.