Prenez votre gaz égal !
À Montréal, dans la soirée du 21 février, un cas de rage au volant s’est soldé par une collision.
Le conducteur fautif s’est mis à vandaliser le véhicule accidenté et d’autres occupants seraient descendus pour tabasser la victime avant de remonter en voiture et s’enfuir.
Récemment, notre collègue Josée Legault a vu un énervé frapper sur la voiture taxi dont elle s’apprêtait à descendre et l’insulter vertement...
Monsieur aurait préféré que le chauffeur la fasse descendre dans le banc de neige, pour pouvoir filer plus vite au volant de son VUS.
RIEN NE JUSTIFIE DE TELS ACCÈS DE VIOLENCE
Les deux mains sur le volant, on ne supporte plus rien. Tasse-toi, mononc’ ! J’aperçois même des entêtés qui résistent à céder le passage aux ambulanciers ! Allo ? Sommes-nous en train de perdre tout sens commun ?
MODÉRER NOS TRANSPORTS
Un petit examen de conscience s’impose. J’avoue perdre patience et prononcer quelques mots d’église...
Me rêver parfois au volant de l’Aston Martin de James Bond et actionner tous les gadgets pour neutraliser le chauffard ennemi. Mais ça reste un fantasme...
REPRENONS NOS ESPRITS
Soyons réalistes, les conditions routières nous obligent à revoir notre conduite. Nous devons prévoir plus de temps et planifier nos déplacements.
S’il le faut, apprenons à gérer notre colère plutôt que provoquer un accident ou un acte criminel.
Frédérique Marie, chroniqueuse à Radio Circulation AM 730, relève une nette augmentation des cas de rage au volant.
« Nombre d’automobilistes commettent de graves imprudences et j’en vois certains sortir du véhicule, prêts à en découdre. »
Hélas, la rage au volant est un phénomène universel.
Si vous voyagez dans le sud cet hiver, en Floride ou en Amérique latine, au volant, évitez les insultes ou le doigt d’honneur.
Il n’est pas rare qu’un chauffeur cache un revolver dans sa boîte à gants.
Prenez votre gaz égal comme on dit chez nous.