Charles Emond sur...
Ses ambitions pour son deuxième mandat
« Je suis toujours dans un souci d’amélioration continue. On va continuer à aller vers une modernisation de la Caisse. L’intégration de nos filiales [immobilières], ça amène une foule de bénéfices. On va atteindre un autre niveau en termes de potentiel. Il s’agit donc de continuer dans ce qu’on a fait, mais en restant ambitieux et pragmatiques. On n’aura pas le choix si on veut créer de la valeur ajoutée. Là, c’est vraiment d’optimiser tout ce qu’on fait et c’est peut-être ça, le prochain chapitre de mon mandat.»
La chute des rendements des placements privés
«
C’est une catégorie d’actifs qui a amené des rendements parmi les plus intéressants sur cinq et 10 ans. On est au bon niveau – on en a pour 18% [du portefeuille total de la Caisse]. Plusieurs de nos pairs en ont beaucoup plus, alors je suis content d’être là où on est. Je ne suis pas inquiet. Ce n’est pas un portefeuille qui s’est effondré. Il a monté comme une fusée et là, il ralentit un peu. C’est juste sain. C’est plus une pause qu’un enjeu chronique.»
Une participation dans les 185 G$ de projets d’Hydro-Québec
« Quand on regarde des possibilités d’investissement, on regarde d’abord qui est le partenaire. Hydro-Québec, c’est chez nous, on les connaît. Ensuite, est-ce que c’est dans des secteurs où on est performants? Oui, les infrastructures. Enfin, c’est quoi le projet? Si c’est pour décarboner le Québec, c’est sûr qu’on va avoir un intérêt.»
Le projet de Cité universitaire à Montréal
« C’est un super projet parce que ça coche plusieurs cases. C’est structurant pour le Québec et le centre-ville de Montréal. Ça aide dans le contexte de la crise du logement. Et des résidences étudiantes, c’est un actif résilient qui nous permet de faire un rendement avantageux pour nos déposants, comme le REM. Bref, il ne faut pas toujours croire que quand le gouvernement nous appelle pour un projet [...] ils nous l’imposent [et] on se dit “ah, zut, il faut faire ça”. Si on peut aider, chez nous, et que ça fitte dans notre stratégie, la question, c’est: Qu’est-ce qu’on n’aime pas là-dedans?»