Quatre matchs de moins à la saison régulière
Le commissaire Mario Cecchini n’exclut pas une autre réduction dans l’avenir
Ça faisait des années que c’était dans l’air et c’est maintenant chose faite : les propriétaires de la LHJMQ ont accepté de réduire le nombre de matchs, passant de 68 à 64, et ce, à partir de la saison prochaine.
Le but de cette décision vise d’abord et avant tout à réduire le fardeau global des joueurs en éliminant principalement des matchs disputés les soirs de semaine.
Une réduction de quatre parties, sur une saison qui s’étire sur six mois, peut paraître banale.
D’ailleurs, plusieurs scénarios ont été présentés et étudiés avant d’en venir à la conclusion que, pour l’instant, un nombre de 64 parties était la cible optimale. Pour le commissaire Mario Cecchini, il s’agit d’un premier pas et il n’exclut pas une autre réduction dans l’avenir.
« Ce qu’on voulait éviter, c’est de prendre une décision qui va trop loin et d’avoir à revenir en arrière. Là, à 64, c’est raisonnable et je ne pense pas qu’on va retourner à plus que ça. On verra dans les années futures s’il est nécessaire de poser un autre geste comme celui-là. Ça ne fait pas partie d’un plan précis, mais davantage d’une réflexion. »
UNE AUTRE GROSSE DÉCISION
Il s’agit d’une autre décision relativement importante prise par l’Assemblée des membres de la LHJMQ en quelques mois, après l’abolition complète des bagarres dans le circuit ainsi que la réforme du nom du circuit, passant de Ligue de hockey junior majeur du Québec à Ligue de hockey junior Maritimes Québec.
Dans les trois cas, il s’agissait de dossiers qui faisaient jaser depuis plusieurs années, mais qui n’avaient jamais débloqué.
Comment expliquer, donc, qu’en quelques mois seulement, on en soit venu à des décisions adoptées par les propriétaires ?
« Je pense qu’on est dans une période où la terre était fertile pour y semer de nouvelles idées, a illustré Cecchini, entré en poste officiellement en mai dernier. Après la pandémie, je pense que tout le monde a réalisé qu’il fallait qu’il se passe des choses.
« Le moment était propice et je ne le prends pas personnel, on a de nouveaux yeux, de nouvelles personnes à la ligue et de nouveaux propriétaires. Une chose est sûre, avec tout ce qui se passe dans le hockey, on réalise qu’on doit bouger », dit-il, ajoutant que sa concentration était maintenant placée notamment sur le développement du hockey et le travail à faire, de concert avec Hockey Québec, pour l’optimiser.