De graves accusations contre le joueur par excellence de la ligue
AGENCE QMI | Une préparatrice physique allègue avoir été congédiée par les Argonauts de Toronto après avoir refusé les avances du quart-arrière Chad Kelly.
La femme qui a oeuvré pour les « Argos » de mai 2018 à janvier 2024 a déposé une poursuite contre le club de la Ligue canadienne de football (LCF) pour congédiement injustifié devant la Cour supérieure de l’Ontario. C’est ce qu’a appris le réseau TSN jeudi.
D’après le journaliste Rick Westhead, elle demande des sommes de
50 000 $ à Kelly et de 85 714 $ aux Argonauts.
La femme en question allègue que l’équipe de football a toléré le comportement harcelant de celui qui a été choisi à titre de joueur par excellence de la LCF en 2023. Elle a ajouté que le club a enfreint la politique du circuit Ambrosie en matière de violence envers les femmes en ne soumettant pas de rapport d’incident à la ligue.
« L’organisation est au courant d’une réclamation légale déposée par une ancienne employée contre elle et M. Kelly. L’organisation ne fera aucun commentaire sur les questions de nature privée ou sur les litiges en cours, mais reste ferme dans son engagement à fournir un environnement de travail sûr et inclusif », ont indiqué les Argonauts dans un communiqué envoyé à TSN.
UN COMPORTEMENT COLÉRIQUE
Dans sa poursuite, la femme affirme que Kelly a « cherché à de nombreuses reprises à nouer des relations amoureuses en l’invitant à sortir avec elle à plusieurs reprises » pendant les saisons 2022 et 2023.
Elle ajoute que le footballeur a « persisté dans ses avances » malgré plusieurs refus et que son harcèlement « s’est intensifié » en novembre dernier.
Le 5 novembre, un membre des Argonauts l’aurait informée que Kelly l’avait publiquement accusée d’avoir eu des relations amoureuses avec un autre membre de l’équipe. Elle aurait ensuite confronté le joueur en privé.
« Au lieu de répondre à ces préoccupations, Chad a réagi de manière agressive, en criant, en l’insultant et en agitant ses mains vers [elle] », est-il écrit dans la poursuite.
La préparatrice physique aurait ensuite informé ses superviseurs du problème. On lui aurait répondu qu’elle avait « ouvert une boîte de Pandore qui n’avait pas besoin de l’être ».
« Bien que [son] superviseur ait été témoin de certaines parties de l’incident et que [la femme] ait signalé le harcèlement continu, les Argonauts n’ont pris aucune mesure pour remédier à la situation, la laissant dans une position pénible et sans soutien au sein de l’équipe », indique la poursuite.