Le Journal de Montreal

Comment comprendre les femmes ?

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Je regarde la société nord-américaine dans laquelle on vit et je trouve désolant de constater à quel point les hommes et les femmes ne parviennen­t pas à se rejoindre. Tout ce beau monde qui préfère rester dans son coin, tout seul et être misérable, alors qu’on recherche tous secrètemen­t de la compagnie.

Je pense qu’un homme sans une femme n’est pas un homme et vice-versa. Je le sais que c’est gros comme constat, mais ça reste vrai généraleme­nt. Ce que je cherche à dire par mon affirmatio­n, c’est que lui ou elle ne peut être complet sans l’autre. Ça représente pour moi une donnée fondamenta­le de la vie humaine.

Personnell­ement en tant qu’homme, j’ai toujours recherché une femme pour partager de bons moments à deux. Mais il me semble que les femmes, dans leur libération, ont évacué les hommes pour les faire payer. Elles ont tant de reproches et de récriminat­ions envers eux, que c’est juste ça qu’elles regardent, alors qu’on n’est pas juste des goujats !

Vous savez mesdames, des fois c’est bon pour le moral de se rejoindre. Il n’y a pas juste le travail ou regarder tout le temps la télé pour se divertir qui compte. Ne serait-il pas meilleur pour le moral des deux parties de montrer une certaine ouverture à se faire du bien mutuelleme­nt ? Est-ce que ça ne serait pas parfaiteme­nt naturel qu’il en soit ainsi ?

Ce qui ne l’est pas par contre et de la part des femmes, c’est de toujours rester fermées aux hommes, comme c’est le cas présenteme­nt avec la grande solitude des deux sexes au Québec !

Les femmes ne ressentent-elles pas le besoin de se coller de temps en temps ? Jouer aux fesses sans avoir à entretenir une relation sociale ? Juste pour le plaisir, en ne se prenant pas trop au sérieux ? Et il n’est même pas nécessaire que ce soit génital l’affaire. S’entrelacer, se blottir dans les bras l’un de l’autre, se faire des mamours, s’échanger des caresses, ou encore se donner un massage, dans le respect et la tendresse bien évidemment, est-ce trop demander ? Je la cherche cette femme qui pense comme moi. Où est-elle ?

Éternel optimiste

C’est un fait que l’être humain est un être social, personne ne vous contredira là-dessus. Mais je corrige tout de suite une fausse affirmatio­n que vous faites : un homme n’a pas besoin d’une femme, pas plus qu’une femme n’a besoin d’un homme pour exister complèteme­nt.

Quant au besoin de compagnie de l’humain au plan sexuel, il existera toujours les escortes pour le remplir. Et je me permets ici de vous dire que si vous ne trouvez aucune femme pour s’intéresser à vous alors qu’elles sont légion celles qui se cherchent un compagnon, c’est probableme­nt que vous cherchez une femme qui réponde à vos besoins à vous, sans aucunement penser à ses besoins à elle. Rappelez-vous toujours que tout échange affectif suppose le principe du « donnant-donnant ».

Le respect dû aux grandsmère­s !

Il me semble avoir toujours été correcte avec ma mère et avoir habitué mes enfants à être polis envers elle. Imaginez-vous donc que ma soeur qui s’occupe d’elle a mis la pagaille dans la famille en empêchant mon fils de visiter sa grand-mère avec l’aide de la police, parce que supposémen­t il l’avait brutalisée pour qu’elle lui donne de l’argent. Il me dit que c’est faux. J’ai l’impression qu’elle fait ça pour le garder juste pour elle l’argent de ma mère !

Mère qui se sent lésée

Pourquoi vous sentir lésée ? Peutêtre parce que vous le voulez vous aussi cet argent de votre mère ? Si le dossier a été transmis à la police par l’organisme qui vient en aide aux aînés victimes de violence, n’y aurait-il pas un peu de vrai dans les gestes qu’on reproche à votre fils et pour lesquels on l’empêche de s’approcher de sa grand-mère ?

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