Chris Chelios devient un immortel à Chicago
Le défenseur a remporté deux trophées Norris avec les Blackhawks
AGENCE QMI | Les Blackhawks de Chicago ont vécu une soirée mémorable en rendant hommage à deux de leurs plus illustres joueurs hier.
Ils ont retiré le numéro 7 de l’ancien défenseur qui a aussi joué pour le Canadien, Chris Chelios, en plus de saluer en grande pompe le retour à Chicago de l’attaquant Patrick Kane, maintenant membre des Red Wings de Detroit.
Chelios a fait une entrée remarquée, alors qu’il a été conduit au centre de la glace, en compagnie de sa mère, à bord d’une Cadillac.
Après son discours de remerciement, une bannière à son nom a été hissée dans les hauteurs du United Center. Ensuite, c’est Chelios luimême qui a présenté Kane à la foule.
« À la fin de sa carrière, il sera considéré comme le meilleur joueur américain de l’histoire. Il est incroyable », a-t-il déclaré, ce qui a suscité l’enthousiasme des spectateurs, qui l’ont applaudi à tout rompre.
PATRICK KANE AUSSI HONORÉ
« Ça fait drôle de te voir avec ce chandail des Red Wings sur le dos, mais ne t’inquiète pas, tu vas t’habituer, et à la fin de ta carrière tu seras ici à ma place », a ajouté Chelios en référence à son propre passage à Detroit après son départ de Chicago. Et nul doute que le numéro 88 de Kane sera également retiré lorsqu’il accrochera ses patins.
Chelios a disputé 664 matchs dans l’uniforme des Blackhawks, entre 1990 et 1999. Il a gagné deux fois le trophée Norris avec cette équipe (1993, 1996), après son premier couronnement en 1989, alors qu’il faisait partie des Canadiens.
Quant à Kane, il a passé 16 ans avec le club de l’Illinois, amassant 1225 points en 1161 matchs.
ÉCHANGE AVANTAGEUX
Chelios a également laissé son empreinte avec le Tricolore, puisqu’il a été capitaine de l’équipe lors de la saison 1989-1990. Après sept saisons avec Montréal, il a été échangé l’année suivante à la formation de l’Illinois.
En entrevue samedi, le joueur qui a été acquis par le CH en retour de Chelios, le centre Denis Savard, sait que ce sont les Blackhawks qui ont eu le meilleur dans cet échange.
« Soyons réalistes, à ce moment de notre carrière et de sa longévité, les Blackhawks ont eu le dessus, a candidement avoué Savard. Mais je n’aurais probablement jamais gagné une Coupe Stanley [s’il n’avait pas été échangé]. Qui sait ? Cela a très bien fonctionné pour nous deux. »