Joshua Roy piégé par Caufield
À l’épreuve du « Michigan », ce sont les joueuses de la LPHF qui ont volé la vedette aux joueurs du CH
La recrue Joshua Roy en a pris une pour l’équipe, hier, quand il a été l’unique joueur du Canadien de Montréal à bien vouloir participer à l’épreuve du « Michigan » pendant le concours d’habiletés. C’est Cole Caufield qui, pour s’amuser, lui a cédé sa place.
« Il y a des gars qui disaient qu’ils n’étaient pas capables. Ça ne se précipitait pas pour y aller, a avoué Roy, qui a été carrément mauvais à cette épreuve devant les milliers de partisans au Centre Bell. Ils ont demandé à Cole [Caufield], mais Cole s’est retourné vers moi en disant que j’allais être meilleur… Je n’ai pas eu mon mot à dire, c’est moi qui suis allé. »
« Je ne suis pas le meilleur gars pour faire ça et je le savais, mais je n’ai comme pas trop eu le choix de le faire, ç’a donné ça, a noté l’attaquant beauceron de 20 ans. C’est pour le fun donc, ce n’est pas plus grave que ça. »
Disons qu’avec la contre-performance de Roy, l’épreuve « Michigan » aura laissé des partisans sur leur appétit.
« Je pense qu’il n’y avait pas beaucoup de joueurs qui voulaient le faire, a précisé Roy. Donc, ç’a été moi l’heureux élu. »
« J’étais gêné, a-t-il admis. Il y avait un gros silence et je n’étais juste pas capable de monter la rondelle. »
« MICHIGAN SARAH » ÉTAIT LÀ
Heureusement que la foule a pu se délecter des habiletés de la Néo-Brunswickoise Sarah Bujold, elle qui est membre de l’équipe de Montréal de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF).
« Il va falloir qu’elle me donne des trucs », a dit Roy.
Devant ses prouesses, l’ancien joueur Paul Byron, qui agissait à titre d’animateur d’un jour au Centre Bell, lui a donné le surnom de « Michigan Sarah ».
« Je ne sais pas si ça va rester, on va voir », a réagi Bujold, en riant.
LES FILLES À L’HONNEUR
« J’ai simplement vu des vidéos de joueurs le faire, comme [Trevor] Zegras et je l’ai essayé un peu chaque jour, à l’entraînement, a-t-elle expliqué. Je vais quand même devoir me pratiquer encore avant de l’utiliser dans un match. »
Pour sauver la fierté de la Beauce, Marie-Philip Poulin a aussi été bonne à l’épreuve.
« De pouvoir être ici, de représenter Montréal et la Ligue professionnelle de hockey féminin, c’est excitant et on ressent l’amour des partisans, a commenté Poulin, face à l’invitation faite aux hockeyeuses de la LPHF.
Les partisans sont excités quand on est là, c’est la même chose à chacune de nos parties, que ce soit à l’Auditorium de Verdun ou à la Place Bell [à Laval]. »
La prochaine étape serait sans doute de présenter un match de la LPHF au Centre Bell. À ce sujet, Marie-Christine Boucher, directrice aux opérations commerciales pour l’équipe de Montréal, assure que le contrat n’est pas encore signé.