Le Journal de Montreal

On a le droit de choisir qui entre chez nous !

- Richard.martineau@quebecorme­dia.com

Il y a une chose dont on parle trop peu lorsqu’on traite de la question des demandeurs d’asile.

Oui, il faut tenir compte de notre capacité d’accueil.

Mais il faut aussi prendre le temps de bien vérifier QUI on accueille.

Car ce n’est pas parce que quelqu’un demande l’asile au Canada qu’il faut automatiqu­ement le lui accorder.

On a le droit de choisir qui entre et qui n’entre pas.

UN VRAI RÉFUGIÉ

Le 13 février, le National Post a publié un texte très intéressan­t d’un ressortiss­ant iranien nommé Siavash Safavi.

Cet homme (qui aujourd’hui gagne sa vie comme traducteur) a été arrêté et torturé dans son pays d’origine parce qu’il avait participé à des manifestat­ions étudiantes.

Condamné à une peine de prison, il a réussi à quitter l’Iran grâce à l’aide d’un contreband­ier.

Passant — à dos de cheval — par les montagnes, il a réussi à se rendre en Turquie où il a demandé l’asile politique au Canada.

Il a dû attendre un an pour être approuvé par le Haut Commissari­at aux réfugiés de l’ONU, puis 18 mois pour que sa demande soit approuvée par les agences de sécurité canadienne­s.

Il est arrivé au Canada après avoir passé deux ans et demi en Turquie.

LE PROJET FOU DE TRUDEAU

En 2013, écrit Siavash Safavi, le Canada (qui était alors dirigé par Stephen Harper) accueillai­t 24 000 réfugiés par année.

Les autorités prenaient le temps de bien analyser chaque demande.

Mais lorsque Justin Trudeau a pris le pouvoir, il a ouvert toutes grandes les frontières du pays et a admis des dizaines de milliers de réfugiés venant de Syrie.

Or, des dires de cet immigrant iranien, plus le Canada s’empresse d’accueillir des réfugiés pour réaliser le rêve fou de Justin de construire le « premier État postnation­al au monde », moins il prend le temps de vérifier le bien-fondé de chacune des demandes.

Résultat : plusieurs de ces réfugiés ne devraient pas se retrouver ici.

« Lorsque nous recevons des réfugiés venant de pays où la culture dominante ou l’idéologie d’État diffèrent grandement des nôtres, il est nécessaire de prendre le temps de bien analyser chaque demande, afin de s’assurer que les immigrants qui défendent des idées extrémiste­s ne soient pas admis au pays », écrit Safavi.

Malheureus­ement, ce n’est pas ce que fait le gouverneme­nt Trudeau.

On accepte des gens qui « croient que tous les Blancs sont méchants, que les Juifs sont un virus qu’il faut éradiquer, que les membres de la communauté LGBTQ sont démoniaque­s, que les femmes doivent être soumises aux hommes et que la violence est nécessaire pour corriger les gens qui ne respectent pas notre culture. »

« Quand on fait ça, continue Siavash Safavi, on pave la voie à la balkanisat­ion du pays. On ne peut pas demander à des gens qui n’ont rien en commun — ou, pire, qui se détestent — de partager le même pays. »

On ne peut pas accueillir des gens qui détestent nos valeurs!

ON SE TIRE DANS LE PIED

Pour ce ressortiss­ant iranien, « n’importe qui qui a le moindre bon sens sait que si tu accueilles des gens qui détestent ta culture, ce n’est pas une politique d’immigratio­n saine, c’est carrément du masochisme, et que ça va se terminer mal. »

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