Le Journal de Montreal

Cooley fébrile à l’idée de jouer là où il a été repêché

- DAVE LÉVESQUE

Il y a près de deux ans, Logan Cooley était au Centre Bell où il a entendu les Coyotes prononcer son nom au 3e rang lors du repêchage de 2022. Ce soir, il affrontera le Canadien.

Le jeune homme de 19 ans était évidemment fébrile de revenir là où son aventure profession­nelle a commencé, mais c’est surtout un jeune homme qui comprend mieux la LNH qui se présentera sur la glace mardi soir.

« Depuis le mois de janvier, il joue au hockey. Il a eu un très bon début de saison, ensuite il a dû s’adapter sur plein de choses, mais depuis le mois de janvier, il joue du très bon hockey, il joue avec confiance, il prend de meilleures décisions et il lit bien le jeu », a lancé l’entraîneur-chef des Coyotes, André Tourigny.

On comprend sa satisfacti­on. Cooley a amassé huit buts et 19 passes pour 27 points en 57 rencontres cette saison, ce qui le place au huitième rang chez les recrues du circuit Bettman à égalité avec Adam Fantilli, troisième choix de l’encan 2023.

ADAPTATION

L’an passé, il y a eu des débats sur ce que le Canadien aurait dû faire avec Juraj Slafkovsky, réclamé au premier rang en 2022, deux choix avant Cooley.

On a décidé de lui faire commencer sa carrière profession­nelle à 18 ans et une blessure a mis un terme à sa saison. Cette année, le grand Slovaque a réellement trouvé ses repères et est sur son erre d’aller.

Cooley est allé jouer une saison dans la NCAA où il a tout cassé avec les Gophers de l’Université du Minnesota avec qui il a récolté 60 points en 39 matchs. Mais André Tourigny aura préféré qu’il joue plus de parties.

« Ça aurait été mieux s’il avait joué junior, mais qu’est-ce que tu veux que je te dise. »

BESOIN

Selon Cooley, il avait besoin de cette transition avant de faire le saut chez les profession­nels.

« Jouer à l’Université du Minnesota m’a aidé à améliorer mon jeu et m’a aussi aidé à grandir comme personne. On ne peut jamais être trop prêt pour la LNH et à mon avis, j’avais besoin de plus de temps, ne serait-ce que pour ajouter du muscle et améliorer mon jeu. Cette année, je me sentais prêt. »

Et comment trouve-t-il la transition à la LNH ? « Le jeu est plus rapide, il y a peu d’espace et il faut toujours savoir quel sera ton prochain [coup] avant même d’avoir la rondelle. À l’université, il y a beaucoup de temps et d’espace, tu peux pratiqueme­nt faire ce que tu veux avec la rondelle. »

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