Pas d’épée de Damoclès au-dessus des Jets
Gary Bettman est de passage à Winnipeg pour discuter avec les dirigeants du club
AGENCE QMI | Le nombre de spectateurs présents pour les matchs des Jets de Winnipeg au Canada Life Centre a diminué dans les dernières années, mais le commissaire de la LNH Gary Bettman a assuré qu’il n’y avait aucune crise à gérer.
Des rumeurs de déménagement ont fait surface dans les derniers jours, mais le commissaire a rapidement enterré ces rumeurs.
« C’est un endroit, Winnipeg, où le hockey est important. Je crois que c’est un marché très solide. Je pense que les propriétaires se sont engagés de façon exceptionnelle envers les Jets, la ville, la communauté et le centre-ville », a expliqué Bettman.
Son bras droit, Bill Daly, a même ajouté que l’organisation des Jets faisait figure d’élève modèle.
« Nous aimerions avoir 32 franchises comme celle-là », a-t-il lancé.
Les deux hommes ont toutefois reconnu que les Jets allaient devoir s’adapter pour ramener les partisans au Canada Life Centre, qui peut accueillir jusqu’à 15 225 spectateurs par match.
EXPÉRIENCE CLIENT DÉFICIENTE
Certains partisans de longue date du club racontent que l’expérience client est au coeur du problème.
« C’était une expérience horrible », a affirmé Shelli, une dame qui a décidé de renoncer à ses billets de saison des Jets, au quotidien Winnipeg Sun, lundi.
« Ils ont tout fait pour tout le monde, sauf pour leurs partisans fidèles. [J’ai dépensé] des milliers et des milliers de dollars et j’ai 20 foulards de la Banque Scotia à montrer. Ils ont retiré les cartes de points et le stationnement. Les prix ont augmenté aux concessions. Maintenant, ils se demandent pourquoi les partisans quittent. »
La femme a aussi expliqué que personne au sein de l’organisation ne lui avait demandé pourquoi elle avait décidé de renoncer à ses billets de saison. Ce fut également le cas pour un certain Ernie.
« Quand j’ai annulé mes billets, ils s’en fichaient. Ils ne m’ont même pas demandé pourquoi, a-t-il écrit au quotidien. Pas même comment ils pourraient m’aider à me garder, pas même un merci. »
MIEUX AILLEURS
Pour Dan, un homme dont le travail lui permet de voyager aux quatre coins de l’Amérique du Nord, il y a une énorme différence entre l’expérience client à Winnipeg et dans les autres domiciles des équipes de la LNH.
Il a indiqué que le personnel de l’aréna « vous donne l’impression d’entrer dans une prison plutôt que dans un événement pour lequel vous dépensez ».
« Ils se battent pour notre budget prévu pour des activités, a-t-il ajouté. Sinon, ça ira vers des vacances au ski ou à Cancún, et nous regarderons [les matchs] à la télévision. »