Justin Trudeau, une force destructrice
En 2015, lors d’une entrevue accordée au New York Times, Justin Trudeau a pris tout le monde par surprise en déclarant que le Canada n’avait pas d’identité fondamentale et qu’il entendait en faire le premier pays « postnational ».
Ne sachant trop en quoi consisterait la métamorphose annoncée, elle a vite été attribuée aux élucubrations d’un politicien rêveur et est tombée dans l’oubli.
CHAOS
C’était une erreur. Il s’agissait en fait de l’idéologie la plus radicale et funeste qu’ait entretenue un premier ministre canadien.
Avec le recul, il est maintenant évident que Justin Trudeau, derrière ses apparences de jeune premier, a été un cheval de Troie. Au lieu d’agir en gardien des intérêts de la nation, il s’avère plutôt une force destructrice.
On peut détruire un pays par les armes. Mais on peut aussi l’atomiser en le dépouillant de son identité et en y invitant le chaos.
Trudeau a signé le Pacte de Marrakech sur l’immigration. Depuis, les frontières sont poreuses.
L’immigration présente certes des vertus. Mais uniquement lorsqu’elle respecte la capacité d’accueil. Autrement, les conséquences sont douloureuses pour toute la population.
Aujourd’hui, dans le Canada postnational de Trudeau, remplir son panier d’épicerie est un défi, se loger convenablement est un exploit, et accéder à la propriété est un fantasme. La dette a explosé, et le service de la dette devrait atteindre 45,6 milliards cette année, ce qui laisse présager un avenir économiquement sombre.
Sur le plan sociétal, le postnationalisme correspond à la promotion de l’idéologie woke dans sa version la plus dogmatique, subversive et intolérante de toute pensée dissidente.
RECONSTRUCTION
Ceux qui se souviennent du Canada pré-Trudeau conviendront que le pays autrefois vibrant et mondialement admiré n’est plus qu’une fresque sombre et désolante tandis que le crescendo de la détresse nationale monte inexorablement.
On a fait l’expérience du Canada postnational. Le résultat est amer. Vivement le Canada post-Trudeau !