Les pompiers et les paramédics, les plus aimés des Québécois
Les professions qui viennent en aide sont les plus appréciées de la population
Pompiers, paramédics, infirmières : les travailleurs qui viennent directement en aide aux gens arrivent encore bien en tête des emplois les plus appréciés des Québécois selon un nouveau sondage.
Cette année, les paramédics ont rejoint les pompiers au sommet du baromètre des métiers qui obtiennent la plus grande confiance du public, avec une note quasi parfaite de 97 %, révèle le récent sondage de la firme Léger, obtenu en exclusivité.
« Le pompier, c’est un beau grand gars musclé prêt à t’aider. On a une belle image du pompier. Ce n’est pas pour rien que le calendrier des pompiers fonctionne », rigole Jean-Marc Léger, sondeur.
BONNE NOTE À 85 %
Les infirmières, les agriculteurs, les pharmaciens et les médecins suivent de près. Au total, 50 métiers et professions ont été classés en fonction de la confiance du public. Les résultats permettent de comparer l’opinion des Québécois avec 2022.
« À partir de 85 %, c’est un bon résultat, dit le sondeur. En bas de 60 %, ce sont des taux faméliques. »
Fait à noter : les travailleurs du haut du classement ont tous en commun des conditions de travail difficiles, comme les heures supplémentaires, une conciliation travail-famille complexe ou du stress.
« Les agriculteurs ont toujours été appréciés. Mais qui veut être agriculteur aujourd’hui ? Ce ne sont pas nécessairement les métiers les plus attirants », nuance M. Léger.
Bien que les Québécois aient du mal à avoir accès au réseau de la santé en raison de longs délais, ils font confiance aux individus qui y travaillent.
« Même si on critique de manière très sévère le réseau de la santé, en même temps, il y a une reconnaissance de la qualité et des soins fournis », souligne Marcel Fournier, sociologue à l’Université de Montréal.
LES POLITICIENS À LA TRAÎNE
Dans le bas du classement de l’opinion publique, on retrouve surtout des métiers plus conflictuels (politiciens, vendeurs, journalistes). Fait à noter, les enseignants (-4 %) et éducatrices en garderie (-5 %) ont perdu des points dans l’opinion publique cette année.
À l’opposé, les fonctionnaires ont effectué un bond important de 7 %. Selon M. Léger, ceci est attribuable à un rattrapage, après une baisse durant la pandémie de COVID-19.