Un suspect arrêté pour le vol du cadre de Jean Béliveau
L’objet n’a toutefois pas été retrouvé et pourrait avoir été détruit, selon la police
Un homme de 50 ans a été arrêté par les autorités, jeudi, pour le vol du cadre signé par Jean Béliveau qui a été dérobé durant le Tournoi international de hockey pee-wee de Québec, mais l’objet reste introuvable.
Rappelons que le cadre contenant une photo en noir et blanc du célèbre hockeyeur avait été volé le soir du 11 février, vers 19 h 30, dans un kiosque souvenir de l’amphithéâtre.
Dans les jours qui ont suivi le larcin, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) avait diffusé des images de caméra de surveillance pour retrouver un potentiel témoin de l’affaire.
Les policiers ont finalement procédé à une perquisition dans la résidence d’un suspect demeurant dans le secteur Saint-Jean-Baptiste et ont procédé à son arrestation.
Les autorités ne sont toutefois pas en mesure de préciser s’il s’agit ou non du même homme que celui qui était recherché comme témoin.
« Il a été libéré par promesse de comparaître et le dossier sera soumis pour porter des accusations de vol », indique David Poitras, porte-parole du SPVQ.
LE CADRE INTROUVABLE
Quant au cadre, un objet datant de 1959 où on voit Jean Béliveau effectuer une mise au jeu protocolaire lors du Tournoi, il n’a toujours pas été retrouvé.
Ce dernier pourrait très bien être perdu à jamais, d’après le corps de police.
« On n’a pas d’informations qui nous laissent croire que le cadre aurait été vendu. Il est donc soit très bien caché .... soit détruit. Cette deuxième option est la plus probable », déplore M. Poitras.
Le SPVQ tient tout de même à souligner la collaboration des médias et de la population qui a permis d’obtenir plusieurs informations dans cette enquête.
« UN PAS DE L’AVANT »
L’arrestation d’un suspect dans ce dossier signifie que l’enquête progresse, selon Patrick Dom, directeur général du Tournoi international de hockey pee-wee de Québec.
« C’est un pas de l’avant. On sait que ça va faire progresser l’enquête de la police. Notre crainte depuis le début, c’est que le cadre ait été détruit. C’est ce qu’on pense, mais on ne le souhaite pas. On a hâte d’avoir des nouvelles là-dessus », a-t-il ajouté.
Le fait que le cadre porte la signature de Jean Béliveau ajoute à sa valeur, selon lui.