Difficile au début, mais moins à la fin
Super Bowl, Saint-Valentin : le mois de février compte son lot de prétextes pour consommer de l’alcool. C’est lors de ces moments qu’il a été le plus difficile de résister et d’accepter de s’ouvrir un Sprite au lieu d’une Budweiser.
Le premier test du défi s’est imposé assez tôt. Le samedi 3 février, ma copine et moi décidons d’aller souper dans un restaurant indien. Nous étions habitués à la formule « apportez votre vin » de nombreux établissements qui offrent cette cuisine à Montréal.
Sur place, la nourriture est excellente, mais j’ai l’étrange impression qu’il me manque quelque chose. En fait, j’ai réalisé que cela faisait des années que j’avais mangé au restaurant sans commander d’alcool.
C’est ainsi que j’ai compris que dans notre culture, il y a toujours une bonne raison pour prendre un verre, et c’est ce qui fait du mois sans alcool un défi. Chaque mois vient avec son lot d’événements festifs durant lesquels il va de soi de trinquer.
La prochaine bonne raison, c’était le Super Bowl, le 11 février, événement durant lequel j’ai dû manger mes ailes de poulet en buvant encore du Sprite au lieu d’une bonne vieille Budweiser.
MOCKTAILS À LA SAINT-VALENTIN
Puis est venue la Saint-Valentin, où ma soirée de fondue au fromage avec mon amoureuse était accompagnée de mocktails (cocktails sans alcool) plutôt que de vin.
Ces mocktails, dont l’offre est de plus en plus variée au Québec, m’ont d’ailleurs grandement aidé. Il faut dire que certains sont meilleurs que d’autres et permettent presque d’oublier que notre boisson n’est pas alcoolisée.
À partir de la deuxième moitié du mois, j’ai pris une sorte de vitesse de croisière. Le sans alcool a commencé à faire partie de mes habitudes, ce qui a rendu la fin du défi plus facile.