John Kerry veut plus d’argent pour la cause climatique
L’accord de Dubaï ne doit pas être « réduit à de simples mots sur un bout de papier »
WASHINGTON | (AFP) L’émissaire américain pour le climat John Kerry a appelé hier les États-Unis à trouver de nouvelles méthodes importantes de financement de la lutte contre le réchauffement climatique.
L’ancien chef de la diplomatie sous Barack Obama a prévenu qu’« une énorme déception » suivrait si les promesses d’abandon des carburants fossiles n’étaient pas tenues. John Kerry a qualifié d’historique l’accord trouvé en décembre à Dubaï à la COP28, pour son appel à se détourner des carburants fossiles, en grande partie responsables du réchauffement de la planète.
Mais il a également averti que cet accord ne devait pas être « réduit à de simples mots sur un bout de papier ».
L’inaction encouragerait «le cynisme et le renoncement» et provoquerait «une énorme déceptionàtraverslemonde»,a-t-ilditaucercle de réflexion Council on Foreign Relations.
FINANCEMENTS PRIVÉS
L’ex-sénateur démocrate et candidat à la présidentielle américaine en 2004 a affirmé qu’il allait se concentrer, en dehors des sphères gouvernementales, sur la mobilisation de financements privés, comme complément aux fonds publics pour la lutte contre le réchauffement climatique.
Selon le diplomate, les États-Unis devraient envisager un système de garanties financières pour les investisseurs, qui couvriraient les risques en cas d’échec de projets environnementaux.
« Nous avons besoin d’aide pour déployer de plus grandes sommes avec davantage de confiance dans le fait que l’accord est rentable et que nous lui avons suffisamment retiré ses risques », a-t-il ajouté.