Une histoire attendrissante
Mais Le dernier jaguar manque d’originalité
Le réalisateur Gilles de Maistre propose une histoire attendrissante à défaut d’être originale et crédible.
Autumn Edison (Lumi Pollack et Airam Camacho, qui la joue petite) est une adolescente qui a passé son enfance dans la forêt amazonienne et s’est liée d’amitié avec une femelle jaguar qu’elle a prénommée Hope. À la suite d’une discussion animée avec sa professeure de biologie, Anja (Emily Bett Rickards), Autumn se fait renvoyer de son école alors même qu’elle apprend que le lieu où elle a passé son enfance est menacé.
Elle décide donc de prendre le premier avion en direction de l’Amérique du Sud – avec sa professeure à sa suite – afin de sauver Hope des griffes de braconniers qui entendent la capturer.
BONNES INTENTIONS
Cette histoire écrite par Prune de Maistre, l’épouse du cinéaste – le duo nous a donné notamment Mia et le lion blanc –, vise à alerter les cinéphiles sur les menaces qui pèsent à la fois sur la faune de la forêt amazonienne, mais aussi sur les tribus qui la peuplent encore. Le discours est donc truffé de bonnes intentions.
De même, Gilles de Maistre a décidé de faire appel à de véritables jaguars pour incarner Hope, utilisant les services d’un spécialiste des animaux pour le tournage.
Cet aspect du film Le dernier jaguar est fascinant, les scènes entre les deux actrices qui tiennent le rôle d’Autumn coupant le souffle par leur beauté.
DES CLICHÉS
Le reste du long métrage pour enfants n’est malheureusement pas à la hauteur.
Le scénario est truffé de rebondissements incroyables, de propos tombant dans le cliché réducteur (le portrait des braconniers notamment ou encore la manière dont est dépeinte la tribu amazonienne).
Et c’est d’autant plus dommage que le sujet mérite amplement un film.