Nouvelle saison même résultat pour Verstappen
Il a conclu l’épreuve avec une avance de plus de 20 secondes sur son coéquipier
SAKHIR, Bahreïn | (AFP) Le triple champion du monde en titre de Formule 1, Max Verstappen, a facilement amorcé la défense de sa couronne, samedi, en remportant le Grand Prix de Bahreïn
Parti en pole position, Verstappen a été fidèle à lui-même et n’a jamais été inquiété par aucun autre pilote. Le Néerlandais a devancé son coéquipier chez Red Bull, Sergio Pérez, deuxième de l’épreuve, par plus de 20 secondes.
« C’est incroyable, la journée d’aujourd’hui [samedi] s’est déroulée encore mieux que prévu », a réagi le vainqueur, célébré par une pluie de feux d’artifice sur le tracé de Sakhir.
Pour sa part, le Mexicain, cinquième sur la grille de départ, a expliqué avoir eu « des problèmes avec le frein moteur ».
« C’était le maximum que nous pouvions faire », a-t-il reconnu à propos de sa deuxième position.
DÉCEPTION CHEZ MERCEDES
Derrière les Red Bull, l’Espagnol Carlos Sainz, au volant de sa Ferrari, a complété le podium. Son coéquipier monégasque Charles Leclerc, qui a connu des problèmes de freins, a fini quatrième.
Les Britanniques George Russell et Lewis Hamilton terminent respectivement cinquième et septième pour Mercedes.
« Il y a un sentiment de déception dans l’équipe, a reconnu Hamilton, attendu chez Ferrari la saison prochaine pour remplacer Sainz. J’ai eu du mal avec la voiture, j’ai tout donné, mais je n’ai pas été très performant. »
La traditionnelle course dominicale avait été déplacée au samedi afin de s’adapter au ramadan. Ce sera aussi le cas pour le Grand Prix d’Arabie Saoudite, le 9 mars.
ENCORE BESOIN DE SE JUSTIFIER
Ce doublé arrive à point pour Red Bull et son patron Christian Horner, au centre de l’attention malgré lui durant le week-end.
Apparemment sauvé après qu’une enquête interne l’ait blanchi, mercredi, d’accusations de « comportement inapproprié » à l’égard d’une employée, Horner a dû de nouveau se défendre après la diffusion, jeudi, d’un courriel anonyme sur cette affaire.
Le contenu du courriel, notamment des messages WhatsApp prétendument échangés entre Horner et cette employée, ne peut cependant être vérifié indépendamment.
Le Britannique de 50 ans a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés et s’est dit convaincu après le GP que son poste n’est pas menacé par les retombées de l’enquête.