Les LGBTQ sont naïfs
Avez-vous vu les banderoles « Gais pour la Palestine », « Queers pour la Palestine » et « LGBTQ pour la Palestine » dans les manifestations propalestiniennes ?
C’est comme si les poulets manifestaient pour clamer leur soutien à Kentucky Fried Chicken ou aux Rôtisseries St-Hubert.
On dirait une scène du film L’Eau chaude, l’eau frette d’André Forcier, quand des miséreux organisent une grande fête pour célébrer l’anniversaire d’un pégreleux qui les exploite et les saigne à blanc.
LES RELIGIONS UNIES CONTRE LES GAIS
Le 27 octobre 2023, des militants LGBTQ ont signé une lettre ouverte dans le magazine français Marianne.
« Lire sur des pancartes “Queers for Palestine” ou “LGBT+ avec les Palestiniens” est un crachat fait à la face de toutes les victimes des LGBTphobies systémiques dans cette région », disaient-ils.
« Récemment, plusieurs Parlements de pays d’Afrique et du Moyen-Orient ont engagé un durcissement de leur législation contre les personnes LGBT.
« Il est de notre devoir de nous désolidariser formellement de celles et ceux qui prétendent défendre les droits des personnes LGBTIQ+, tout en faisant preuve d’une complaisance aussi désarmante à l’égard de nos bourreaux. »
Les adeptes de l’intersectionnalité ont beau dire que « toutes les minorités qui subissent de la discrimination » sont solidaires contre le « méchant patriarcat blanc colonialiste et hétérocentriste », sur le terrain, ce n’est absolument pas comme ça que ça se passe.
On l’a vu ici même au Québec et au Canada : des musulmans piétinant le drapeau arc-en-ciel des LGBTQ et manifestant pour qu’on retire les cours d’éducation sexuelle dans les écoles, sous prétexte que c’est de la propagande pour les gais et les trans.
Sur la question des droits des minorités sexuelles, les musulmans rigoristes ne se rangent pas du côté des wokes, mais du côté de la droite chrétienne.
Rien de mieux que le « péril gai » pour amener les religions à mettre leurs différends de côté et à se serrer les coudes.
LES GAIS AIDENT LEURS ENNEMIS !
Regardez ce qui se passe dans la petite ville de Hamtramck, au Michigan.
En 2015, des militants LGBTQ ont milité pour faire élire un conseil municipal à majorité musulmane, une première aux États-Unis.
Tous les conseillers municipaux sont des hommes musulmans et le maire est un Yéménite.
Comme l’a écrit Le Figaro le 26 février dernier, l’appel à la prière par haut-parleur résonne désormais cinq fois par jour dans la douzaine de mosquées de Hamtramck.
En 2020, la Municipalité a essayé d’imposer la fermeture des magasins de cannabis, sans succès.
L’an dernier, la Ville a autorisé les sacrifices d’animaux chez soi.
Puis le maire a interdit le drapeau arc-en-ciel dans les lieux publics.
Comme a dit un militant gai au journaliste du Figaro : « On a travaillé dur pour aider les musulmans. On a milité pour que la Ville autorise l’appel à la prière. Et maintenant, ils menacent nos droits. On se sent trahis. »
Je n’ai qu’un mot à dire à cette personne : « Duh ! »
Vous connaissez un pays musulman où les droits des gais fleurissent ?
C’est bien beau, condamner l’homophobie des ultra-cathos.
Mais l’homophobie des musulmans radicaux est tout aussi abjecte et dangereuse.
Il y a quelque chose d’incongru à voir des LGBTQ manifester pour la Palestine...