La peine d’amour de Lou-Pascal Tremblay
Il se raconte à Marie-Claude Barrette Le comédien Lou-Pascal Tremblay, l’urgentologue Jacob Faubert de STAT ,a confié être plus sensible à l’opinion d’autrui depuis qu’une de ses blondes l’a trompé et que cela s’est su dans le milieu artistique.
« J’ai vécu une peine d’amour qui m’a enlevé beaucoup de choses », a-t-il dit à Marie-Claude Barrette dans son balado Ouvre ton jeu.
« Parce que ma peine d’amour était liée au milieu artistique. Je me suis fait tromper avec quelqu’un du milieu, ce qui a fait en sorte que je suis devenu gêné d’être cocu, et j’ai commencé à me dire : “Comment les autres me voient comme cocu dans notre milieu ?” Je me sentais ti-gars, comme si je ne l’étais pas assez. Je me disais : “Ils doivent se dire : pauvre gars.” », a-t-il raconté.
CONFIANCE MINÉE
Il dit même que cette trahison a miné sa confiance, du moins pendant un temps, en plus d’exposer sa vulnérabilité.
« Je réalise aussi que depuis ce temps-là, j’ai toujours eu un syndrome de ne pas être assez, qui se transfère dans plusieurs sphères. Dans ma tête, je suis encore un petit garçon. […] Je veux être plus un gars gars, je veux être plus protecteur », a dit celui que Marie-Claude Barrette voit comme un mélange de Roy Dupuis et de Claude Legault.
Dans l’épisode disponible sur YouTube, le comédien de 29 ans parle de sa passion pour son métier qui prend toute la place, de ses doutes, d’anxiété de performance et d’écoanxiété, de l’état de santé de sa mère « qui reprend du poil de la bête », de paternité et de sa relation amoureuse depuis quatre ans avec Marina Bastarache.
PERFECTIONNISTE
Mais il est aussi beaucoup question de perfectionnisme, la qualité qui peut devenir un défaut chez beaucoup d’entre nous. Et il révèle s’asseoir chaque semaine avec son amoureuse pour faire le point sur leur relation, même quand tout va bien.
« Perfectionniste, c’est mon plus grand défaut. C’est tellement désagréable, le doute. C’est où dans la tête, le doute ? Y a-t-il un moyen de le piquer cet organe-là ? Autant que le doute c’est positif, car douter de toi par moments va faire que tu triples les efforts pour arriver préparé, mais le doute t’appartient, il part de toi et finit avec toi. Je ne suis plus capable de jouer dans le doute de moi. »
Celui qui est en train de se bâtir une autre maison avec sa conjointe « adore » son métier.
« Je suis en quête de vivre toutes les émotions humaines. La raison du pourquoi j’aime tellement ce métier-là, c’est que ça me fait vivre des émotions. L’ultime émotion c’est d’avoir un enfant », a-t-il souligné.