Le Journal de Montreal

Montréal, où est M.Net?

- Ex-députée

Il y a deux ans, j’écrivais la chronique « Montréal est laide, sale et déprimante ». Je faisais alors le constat que la métropole québécoise était laissée à l’abandon.

Le 25 mai 2022, la ville de Québec était impeccable alors que le ménage du printemps était à peine entamé à Montréal : « À plusieurs endroits, les petites roches dont on asperge les trottoirs l’hiver n’ont pas encore été ramassées, les trottoirs n’ont visiblemen­t pas été lavés [...] Les plates-bandes sont encore souillées des feuilles mortes et fleurs fanées de l’an dernier. » Fin mai, c’était désespéran­t.

SOYONS POSITIFS !

Alors que le printemps se pointe à l’horizon de manière très précoce, nous avons donc l’espoir que, cette année, la ville sera rutilante rapidement.

La Ville de Montréal explique que des contrainte­s ne lui permettent pas d’y aller à fond de train dès maintenant sur les activités de nettoyage.

Par exemple, les interdicti­ons de stationnem­ent sur rue qui permettent aux aspirateur­s de passer s’activeront seulement le 1er avril. Les parcs sont en période de dégel, les camions qui s’y aventurera­ient pourraient affaisser le gazon. On prend note.

Cela dit, ayant été conseillèr­e municipale à Montréal, je peux témoigner que la ville est tellement sale qu’on peut tout de même se concentrer activement sur quatre choses, dès maintenant, qui feront une grosse différence pour les citoyens :

1. Nettoyer les artères qui ont déjà, pour la plupart, des interdicti­ons de stationnem­ent.

2. Nettoyer les plates-bandes et saillies de trottoir remplies de feuilles mortes.

3. Les camions aspirateur­s peuvent passer sur les trottoirs ramasser les papiers-déchets.

4. Les cônes et les pancartes orange peuvent être ramassés.

MONTRÉAL NICKEL À LA MI-AVRIL

Si on part avec cela, on a bon espoir qu’à la mi-avril tout sera nickel. La Ville sera-t-elle en mesure de relever le défi ?

Parfois, on se demande si les élus municipaux, qui supportent la saleté de la ville de Montréal, toléreraie­nt le tout sur leur propriété, dans leur maison. À Montréal, c’est devenu une fatalité, mais toutes les villes ne sont pas dans cet état. C’est à se demander si quelqu’un à l’hôtel de ville s’en préoccupe vraiment.

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