Édouard Julien poursuit son bon camp d’entraînement
AGENCE QMI | Le Québécois Édouard Julien prend plaisir à vivre des camps d’entraînement fructueux dans le baseball majeur, car, tout comme l’an dernier, il excelle chez les Twins du Minnesota et il en a encore fait la preuve hier.
Le joueur de deuxième coussin a étalé toute sa puissance en troisième manche du match hors-concours face aux Red Sox de Boston. Il a expédié une offrande du lanceur Cooper Criswell par-dessus la clôture du champ gauche au moment où deux coureurs se trouvaient sur les sentiers. Son coup d’éclat a transformé un retard d’un point en une avance de 3 à 1. Ce fut son seul coup sûr en trois apparitions à la plaque.
Conséquemment, Julien compte à son actif deux longues balles et cinq points produits depuis le début du calendrier préparatoire, le tout accompagné d’une moyenne au bâton de ,421. Plus précisément, il a cogné six coups sûrs en 19 présences officielles, lui qui avait aussi réussi un circuit aux dépens des Red Sox la semaine dernière.
En 2023, l’athlète originaire de la région de Québec a frappé pour ,348 au camp, réussissant trois circuits et faisant marquer six points. Au cours de la campagne, le frappeur gaucher a envoyé 16 balles hors des limites du terrain et produit 37 points, tout en conservant une moyenne de ,263.
BEAUCOUP À MONTRER
S’il maintient le rythme actuel, il n’aura aucune difficulté à convaincre le gérant Rocco Baldelli de l’utiliser fréquemment. Le départ de Jorge Polanco, échangé aux Mariners de Seattle à la fin janvier, ne devrait pas nuire à sa cause.
« Je me suis entraîné fort pendant la saison morte pour soigner mes blessures aux jambes et à l’ischiojambier, gagner de la masse musculaire et améliorer mon jeu en défensive », a-t-il récemment dit à Richard Boutin, du Journal.
« J’ai tout fait pour être à 100 % à mon arrivée au camp. J’ai embauché des spécialistes et j’ai pris les bouchées doubles. Je suis prêt à montrer aux entraîneurs que j’ai ma place. Mon objectif est de jouer tous les jours et de me démarquer. Parce que j’ai déjà vécu un camp des majeures, c’est rassurant parce que je sais à quoi m’attendre. Je suis plus confiant. »